bérenger.

Bérenger avec trois « e » me dit-il avec son accent franco-francais. Roux, 13 ans, déjà spotté comme étant l’hyperactif qui courait partout à l’aéroport. Un voyageur autonome, pris en charge par les trop patientes hôtesses de Air Transat. Presque un voyageur classe affaire. « Ça fait huit ans que je viens voir ma grand mère au Québec tous les, alors, l’avion, je connais. » Mon voisin de siège savait tout des combines du jeune voyageur autonome et avait eux le temps durant les 90 minutes d’attente de se faire ami avec la ribambelle de jeunes de l’avion. Il a eu le temps de leur montrer tous les trucs: courir dans les corridors, explorer tous les recoins, demander les écouteurs gratuits pour les enfants, le huitième cola gratuit, des « aromates » pour son thé qu’il trouve trop nature, etc. Détestable mais poli comme un jeune français, mais tout aussi exigeant envers le service à la clientèle. Comme quoi ça se développe à un très jeune âge. Surtout hyperactif.

Une réflexion sur « bérenger. »

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