thecorporation.

Mercredi soir, première visite au Cinéma Cartier en vingt ans, pour voir The Corporation. Documentaire gauchiste sur les corporations, leurs pouvoirs et leur influence. Idéologie un peu trop marqué à mon goût, un peu trop noir ou blanc. Intéressant pour la recherche documentaire, l’approche et le propos. Rien n’est jamais noir ou blanc. Avec l’âge, je me rend compte que j’ai de plus en plus de difficulté avec les discours sans nuances. Agréablement surpris par la salle du Cartier, si seulement l’entrée n’avait pas l’air d’un club vidéo…

3 réflexions sur « thecorporation. »

  1. En effet, plutôt un procès bien appuyé qu’un documentaire… et à gauche toute! Quant à moi en sortant du film, plutôt que qu’une rage de McDo ( ! ), j’étais prête à m’engager bénévolement dans le premier organisme d’action citoyenne venu!

    So so so…

  2. Mercredi à 18h50? Pourtant, la salle est petite… Comment a-t-on pu se manquer? Ben oui, j’étais là!

    J’ai beaucoup apprécié la structure du film présentant différentes facettes de l’influence des multinationales sur notre société. La qualité et la crédibilité des personnes interviewées m’ont aussi agréablement surprise. C’est très efficace! Il est impossible de rester indifférent à certains faits qui nous sont présentés. Parfois on se crispe d’indignation (ex.: le cas de la Fox ou celui des Vietnamiens arrosés d’insecticides), parfois on rit (ex.: chants de Noël dans l’usine de cigarettes).

    The Corporation peut favoriser une prise de consciences des conséquences malsaines de notre société capitaliste. Démontrer comment les moyens (argent et pouvoir) sont devenus une fin. Illustrer comment les intérêts financiers parviennent à justifier des abuts sur l’humain et son environnement. Bref, pas de grande surprise (beaucoup de choses dont on se doutait), mais un résumé percutant qui peut ébranler notre confort artificiel.

    Le fait qu’on nous propose des moyens simples et accessibles à chacun pour commencer à agir sur la situation rendent le film plus constructif. Cependant, il manque un côté de la médaille dans l’analyse… Comme si une conclusion implicite était biaisée.

    Par exemple, j’aurais aimé en savoir plus sur l’expérience des Boliviens qui ont réussi à nationaliser l’eau… Il est brièvement sous-entendu que le défi n’est pas évident à relever. C’est sûr que « là où il y a de l’Hommes, il y a de l’hommerie ». Alors comment arrivent-ils, concrètement, à controurner les failles de leur système plus « démocratique » qui est également à la merci des faiblesses humaines?

    Une suite intéressante pour The Corporation pourrait être d’expliquer pourquoi le système communiste n’a pas fonctionné tel qu’appliqué par plusieurs pays au XXe siècle et de nous dire comment éviter ces pièges. Si le peuple veut déjouer les méga puissances capitalistes qui l’exploitent, il serait bon d’identifier les solutions de remplacement et de se préparer.

    En attendant, je vais commencer par faire ma part à petite échelle (habitudes de consommation et soutien à certaines causes) et je continue de suivre les initiatives inspirantes qui surgissent de partout… parfois même de certaines entreprises.

    Tiens, je dois justement aller choisir les fonds où je souhaite investir mes REER. Je crois que je vais pencher pour les fonds éthiques.

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