contradiction.

Il y a une certaine contradiction à vouloir, d’un côté, imposer une certaine standardisation et uniformisation de l’information que l’on dépose sur son portfolio (ça c’est comme un blog, mais sans émotion, je crois) pour en faciliter l’interopérabilité, et de l’autre côté, souhaiter éviter que ce portfolio ne devienne un outil pour un contrôle centralisé de l’information.

(Notes de ma demi-journée à ePortfolio 2006 au Chateau Frontenac.)

2 réflexions sur « contradiction. »

  1. J’ai consulté le lien et je ne suis plus capable de ce charabia pédagogique…. acquis, apprentissage, accompagnement, compétences transversales… On dirait que le milieu de l’éducation s’est enfermé dans un monde imaginaire… qui s’est détaché de la réalité. Quand j’étais jeune, on nous a élévé avec la nouvelle révolution qu’était l’audio-visuel, on est devenu idiot-visuel… J’ai l’impression qu’on se laisse illusionner par la magie des technologies… On s’émerveille de voir des enfants réaliser des projets à l’aide d’appareil que la plupart des adultes ne comprennent pas, ça relève du génie pour certain… pour ma part je constate que ça relève du temps qu’on peut y passer… Les enfants sont curieux et ont le temps de jouer sur ces machines, les adultes, non. À mon avis c’est la seule différence… Avec un taux de d’écrochage de 30% au secondaire, on ferait mieux d’essayer de traiter le problème à la source. Toutes ces technologies ne sont que des outils et coûtent de plus en plus chers. Imaginez le nombre de livres qu’on peut acheter avec le prix d’un seul ordinateur… Je sais, mon discours sent le moisi… mais j’ai eu la chance au primaire de fréquenter pendant une année une vieille école européenne et d’avoir un professeur qui me transmettait son « savoir »… ce sont mes parents qui m’accompagnaient à l’école. Dans mon monde idéal, les professeurs seraient à l’image de Joseph de « La gloire de mon père » de Pagnol… Je suis vraiment de la vieille école 😉

  2. Dommage que Monsieur « LeCoach » réagisse comme cela. Je ne crois pas que ce vocabulaire soit aussi détaché de la réalité que cela. A moins que nous ne parlions pas de la même réalité, auquel cas le dialogue est impossible.
    La réthorique est ici la même que dans chaque débat de ce genre : moi aussi j’ai la réalité, le terrain, mon expérience, mon histoire. Ainsi je peux dire aussi que je dépense chaque année en achats de livre plus de deux fois le prix d’un ordinateur, et pourtant je suis de plus en plus déçu des livres. Alors de temps en temps j’essaie aussi d’en écrire, mais qui les lit ? (vous me direz qu’ils sont mauvais…) Et pourtant j’écris beaucoup sur Internet et je vis aussi au quotidien l’éducation (dans les écoles et dans la famille)… alors cessons de parler de ces réalités que l’on s’envoie à la figure. La convergence de nos réflexions est peut-être dans notre souci commun d’essayer d’améliorer les choses. Ainsi le portfolio ou e-portfolio n’est pas une lubie pédagogique de plus, mais simplement une proposition pour essayer d’améliorer les choses en éducation, formation, enseignement. Mais il est sûr qu’en essayant d’aller voir de ce coté on prend des risques et que cela peut faire peur, voire même susciter des réactions violentes (a-t-on le droit d’expérimenter sur les êtres humains ????). C’est du coté de la nature de l’humain qu’il nous faut chercher à comprendre ce débat : l’avenir fait peur, le passé rassure, le présent inconforte…. et la lubie technologique cherche à nous faire rêver d’un avenir idéal qu’on atteint jamais. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir et de « di-a-loguer » en refusant de nous enfermer dans les querelles modernes et anciens…

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