Du manque de rigueur des titreurs.

Titre à la une du Soleil papier ce matin: «5 élèves expulsés à cause d’Internet».

Fantastique! Tout un titre pour contribuer à l’apprivoisement du web et des technologies dans nos écoles! BRAVO! Monsieur le titreur, pour paraphraser RBO: «l’ordinateur est notre ami! notre ami!».

Ils ont écrits des conneries, qu’on les suspende, mais c’est à cause des conneries qu’on les suspend, pas à cause d’Internet, franchement!

(Et je ne dirai rien sur le deuxième article qui parle de www.oppossum.ca [sic!] comme étant «un site officiel lié à divers domaines dont l’éducation». Officiel?)

J’ai trouvé: officiel (!?) comme le carnet personnel de François Guité. La discussion (et le coupable) dans les commentaires.

(Quoi que le «Comme les ados aiment le Net, c’est sur un service de messagerie (MSN) que Le Soleil a joint en soirée certains des étudiants concernés.» de l’article en ligne est aussi sublime, ça c’est du journalisme. Un jour j’espère lire: «Comme les fonctionnaires aiment le papier, c’est par la poste que Le Soleil a rejoint le Ministère…»)

3 réflexions sur « Du manque de rigueur des titreurs. »

  1. Héhé, en plus, ils ont mis 2 «p» à opossum alors pas trop de danger que le monde trouve le «site officiel».

    C’est vraiment désolant comme histoire, tant le comportement de l’école que la couverture journalistique. Ça montre une profonde incompréhension de la société de l’information dans laquelle nous progressons un peu plus chaque jour (malgré les journalistes, patrons et directeurs qui ne la comprennent pas!).

  2. Ceci dit, la direction de l’école a tout de même en partie raison, il y a lieu de sévir sur les étudiants qui ont dit des conneries parlant de bombes ou frôlant la diffamation. Mais la même direction (tout comme le journal) manque aussi une belle occasion, médiatique et scolaire, de faire apprendre.

  3. Savoureuse, la pointe d’ironie en fin de billet.

    C’est le côté médiatique qui me fascine dans cette histoire. Les écoles semblent ne ne pas comprendre non seulement les nouvelles technologies de la communication, mais également les médias. On n’a pas l’air de réaliser que ceux-ci ont soif de tout ce qui touche aux écoles et aux nouvelles technologies. Je ne suis pas sûr que tout le bruit qu’on fait autour des cas de censure de YouTube, des Têtes à claques, etc. favorise son image. On peut se poser la question au niveau des parents. Mais au niveau des élèves, c’est un désastre.

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