Demain, introduction au design web, version montréal, juste pour le plaisir de sentir l’air du temps.
Hâte de serrer la main à Martin (avec qui j’ai déjà une petite discussion ici), une vieille « connaissance » qui a bien tourné!
Tendances et découvertes. Trends & insights.
Demain, introduction au design web, version montréal, juste pour le plaisir de sentir l’air du temps.
Hâte de serrer la main à Martin (avec qui j’ai déjà une petite discussion ici), une vieille « connaissance » qui a bien tourné!
Un adaptateur de iPod de Volkswagen, ce n’est pas un miracle d’intégration ergonomique.
Un beetle jaune ça se conduit bien, mais c’est pas pour moi.
Transporter des serveurs seul, c’est lourd.
Toujours spécifier, AVANT d’envoyer des gens de son équipe au golf, que les prix remportés appartiennent au patron.
Il semble que dans les Mercedes, l’adaptateur iPod est très bien intégré.
Lu à propos des blogues, dans le bulletin affaires de la Banque Nationale:
« Comme les informations ne sont pas soumises aux vérifications propres au journalisme traditionnel, une nouvelle fondée sur de simples potins peut circuler et être reprise par d’autres sites, pouvant éventuellement affecter la réputation de votre entreprise ou de votre image de marque. »
Est-ce qu’on parle des mêmes « médias traditionnels » qui rapportaient n’importe quoi hier, faute d’informations précises? « vérifications »??
« Pour l’instant, le phénomène des blogues n’est pas assez avancé au Québec pour que les entreprises le voient comme une menace. »
Soupir. Rien dans l’article ne parle des merveilleuses opportunités d’affaires que génère une présence régulière, articulée et intelligente sur le web…
Petit retour chez le concessionnaire pour qu’ils fassent fonctionner l’adaptateur iPod de la nouvelle auto (« désolé, on a pas d’ipod pour tester si nos installations fonctionnent… »).
Je roule en Beetle jaune aujourd’hui.
Je corrige: pour suivre l’actualité « en direct » l’Internet c’est pas encore parfait.
(Mais même à la télévision, la couverture était relativement aléatoire, se fiant plus à n’importe qui rencontré dans la rue qu’à des faits établis (un tueur, deux tueurs, trois tueurs, dans le métro, dans le centre d’achat, il était blond…)).
Mais pour le reste, c’est fascinant. Je l’avais dit hier: le tueur aura sûrement fréquenté l’internet. Pire encore, il avait un blogue!
Radio-Canada croule sous le trafic, Canoë croule sous le trafic, Cyberpresse croule (pas trop) sous le trafic… Par chance CNN en parle et fonctionne encore…
Le web, c’est pas encore l’idéal pour suivre l’actualité.
(à moins d’avoir des amis bien placés!)
Je n’ai pas pris le temps de noter mes apprentissages dans le dossier de la téléphonie IP (VoIP). J’ai vraiment fait un tour d’horizon assez intéressant et découvert plein de choses. C’est définitivement un monde en pleine évolution, mais il reste beaucoup à faire pour en démocratiser l’accès.
Le système téléphonique (PBX).
Asterisk, c’est l’incontournable « logiciel libre » pour bâtir le système téléphonique. Malheureusement ça a aussi les gros défauts du « logiciel libre »: pas de documentation simple et complète, pas d’uniformité dans les termes et les raccords avec les technologies de d’autres fournisseurs, et surtout très peu de convivialité, ça ne s’apprend pas en une journée, ça nécessite beaucoup d’essai / erreur. Trop.
Après beaucoup de tergiversations, j’ai abandonné l’espoir que l’on puisse tout faire ça nous même, malgré le talent de mes collègues spécialistes linux (et ce n’est pas parce que tu es spécialiste linux que tu comprends nécessairement tout le vocabulaire de la téléphonie…)
Je cherchais donc quelque chose de plus évolué, basé sur Asterisk, mais avec une interface et une documentation simple. Ce que j’ai trouvé chez Switchvox. Je suis donc maintenant un revendeur autorisé. 🙂
Switchvox, c’est simple et complet, et ça vaut largement le 1000$. Il manque encore quelques fonctions (dont le fax) et quelques facilités pour le multilingues. Mais à date, ça bat tout ce que j’ai vu au niveau de la simplicité et des fonctions. Un jour, j’espère qu’ils vont faire comme Linksys et mettre tout ça dans une petite boîte. Pour avoir vu le copain Laurent gosser avec le Linksys SPA9000, la convivialité (interface et vocabulaire) n’a pas suivi dans la petite boîte. Et c’est pratiquement impossible de devenir revendeur autorisé du Linksys, donc, difficile d’en acheter.
Les lignes téléphoniques.
Ha! Joie. Mon hypothèse première était de brancher des lignes téléphoniques analogiques directement dans le système. Étrangement, le fait que Allstream (et Bell) demande un délais de 3 à 4 semaines pour l’installation de nouvelles lignes, m’a incité à regarder les autres options (on est en l’an 2006, 3 semaines pour une ligne?). Pour ceux qui se le demandent, les lignes analogiques, ça se connectent directement dans le serveur via des cartes Digium Wildcard.
Qu’elles sont les autres options? Et bien c’est relativement simple, ça prend des DID (ça ça veut dire des numéros de téléphones entrant) et des points de sortie.
Alors, il s’agit d’acheter un ou des numéros (avec un nombre X d’accès en parallèle) chez un fournisseur de DID (dans ce cas-ci, un (514) obtenu en moins de 3 secondes chez Junction Networks). Ils vous donneront les coordonnées d’un serveur avec identifiant et mot de passe, que vous ajouter à votre serveur téléphonique pour en faire une ligne d’entrée (via le protocole IAX ou SIP). Et hop, un numéro de téléphone fonctionnel en moins de 5 minutes. D’autres fournisseurs ont des offres un peu différentes: LES.net, BabyTel, VoxBone, etc.
Les téléphones
Le protocole le plus ouvert et reconnu pour la téléphonie IP reste le SIP. Donc, il faut trouver des téléphones SIP. Je me suis arrêté sur les Polycom, parce que c’est relativement facile de devenir revendeur autorisé (surtout pour avoir accès à la documentation technique), et qu’ils offraient un excellent rapport qualité prix. Malheureusement, la documentation est relativement cryptique pour le non-initié (les gens de téléphonie ont un vocabulaire peu compatible avec le monde IP, et souvent pas très compatible entre eux, ce qui rend la configuration plutôt « exploratoire »). Mais après quelques essais et un peu d’exploration, on comprend que ce n’est pas si compliqué que ça. Une « extension », c’est à la fois une ligne interne et un utilisateur du serveur (donc un nom et un mot de passe).
On est rapidement épaté de constater que les téléphones sont assez brillants pour télécharger leur configuration d’un serveur web au démarrage (un fichier XML assez complexe), et encore plus surpris de voir que le téléphone lui même contient un serveur web qui facilite la configuration par la suite.
Le réseau
Avec la large bande passante des réseaux modernes (interne et externe) on s’entend pour dire que la téléphonie IP souffre de moins en moins de l’architecture « par paquet » à la base de l’Internet.
Mais il y a tout de même des choses à respecter pour s’assurer d’une qualité optimale: une switch intelligente (avec des capacités de « qualité de services » (QoS), donc capable de donner priorités aux données VoIP), l’utilisation de VLAN pour les téléphones (je suis pas encore rendu là!) et l’utilisation d’un serveur performant et « optimisé » (certaines architectures de serveur ont des problèmes d’interruption qui peuvent diminuer la performance). On parle ici de compression et de transport audio numérique en temps réel sur un support technologique qui n’a pas été fait à la base pour « garantir » le transport constant de l’information, ça reste un beau défi technique.
Les deux petites choses intéressantes? Le « power over ethernet » (PoE), qui m’évite d’avoir à brancher mes téléphones dans des prises électriques. Et la deuxième prise ethernet dans le téléphone qui me permet de brancher les ordinateurs plus simplement.
Conclusion
Bref, mon dernier système téléphonique traditionnel m’avait coûté plus de 12000$ pour une vingtaine de poste, des boîtes vocales avec plein de limitations, des fonctions inexistantes (parce qu’il faudrait upgrader le « logiciel » ($$$)) et surtout les services d’un technicien pour la moindre petite modification.
Ce nouveau système aura coûté 6000$ pour une douzaine de postes. Il peut être configuré avec une souris par le pire des techniciens du monde (moi!), et offre toutes les fonctions modernes imaginables (messagerie vocale par courriel, salle de conference virtuelle, queue d’appel, renvoi simultané (tout vos téléphones sonnent en même temps!), etc.
Je peux comprendre pourquoi les grandes compagnies ont peur et pourquoi les Nortel et autres auront de la difficulté à trouver leur place dans ce monde nouveau. Je prédis que d’ici deux ans, le même système coûtera 3000$ et qu’il sera encore plus performant et convivial.
Finalement la rentrée, c’est crevant, entre Québec et Montréal, les soirées et les journées sont trop bien remplies. Lorsque la liste des messages à répondre dépasse 50 et qu’il y en a une bonne centaine de non lus, je crois que l’on peu dire que l’on a perdu le contrôle.
Ça donne des vendredi soirs sans patience ni énergie. Une bonne fin de semaine de sommeil et on devrait retrouver la forme!
Intéressante présentation de la gang d’Ile Sans Fil. Un peu dommage qu’on ait pas vraiment suivi d’ordre du jour, parce que finalement, j’ai pas eu le temps de savoir le « who’s who » des gens présents. Difficile de savoir ce qui les intéressait dans le projet.
Par chance Greg (qui nous a fait une démonstration pratique de social engineering) et Samuel était là, ça nous a permis de faire avancer deux ou trois choses… Le nom de domaine a été enregistré, le serveur fourni, reste l’installation, le logo (je m’en occupe!) et les t-shirts, ça devrait avoir un peu plus de structure la semaine prochaine.
C’est étrange, je crois qu’il ne manque que deux personnes avec qui j’aimerais bien retravailler… Stéphane? Christian? C’est communautaire et innovateur, ça vous tente?