jsb.

Il y a quelques années, bien assis dans un train Bordeaux – Paris, j’écoutais Clément et Jean-Sébastien jaser de projets (faut connaître les deux pour savoir qu’ils jasent toujours de projets). Je m’étais réservé le bout facile de la conversation « alors, on le fait? ». Ça a donné Opossum.

C’était presque normal que si l’un quittait, l’autre se trouverait en situation de remise en question. Pas qu’ils soient si en symbiose que ça, simplement qu’ils forment le tandem presque parfait des grands projets pragmatiques. Le projet Opossum bien lancé, le témoin a été passé, il prendra sûrement de nouvelles formes, mais il restera fondamentalement à l’image de ses fondateurs et de leurs idées. C’est vrai qu’on va s’ennuyer. Merci JSB. J’ai beaucoup appris.

Tout le monde gardera un oeil sur JSB , moi je le suivrai aussi ici et ici (bien que je doute de la contribution du deuxième conard!).

design.

Nouveau logo de Québec Solidaire, vives réactions sur le blogue de Nicolas:

« Décryptage sémiotique :

« Nous jonglons avec les différences, nous qui sommes des individus gris charcoal, troubles, près d’être fantômatiques. C’est dans les différences que se trouve le mouvement, la cohésion, et l’espoir d’un monde meilleur parce que celui-ci est vraiment drabe, nous faisant des têtes en forme de poire et un corps en lambeaux. » » – xkr

et

« La racine du problème, c’est que Québec Solidaire a eu recours à une méthode décriée par la communauté des designers graphiques. Ils ont organisé un concours non rémunéré et ouvert à tous, pour avoir un maximum de propositions.

En plus de refuser de reconnaître la charge de travail qu’implique la création d’un logotype, Québec Solidaire ignore complètement les véritables compétences professionnelles des designers.

Et le parti ne sort absolument pas gagnant de ce processus puisque le designer n’a pas établi de contact direct avec le client dès le début du projet, afin de capter l’essence même de l’organisation pour mieux la représenter. On réduit donc le travail de graphisme à une simple production stylistique, dépourvue de communication réfléchie. » – Jean-François Proulx

Aussi le débat sur le blogue de la Société des designers graphiques du Québec.

MIR.

Le journal MIR ferme ses portes.

« En six mois, nous n’avons pas pu faire plus de 3 000$ de revenus. J’ai calé 300 000$ dans cette aventure » – Michel Brûlé, éditeur.

« Ce fut tout de même une expérience positive. Au départ, nous étions des gens de lettres qui n’avions pas vraiment de connaissances dans le domaine des technologies de l’information. » – Meeker Guerrier, rédacteur en chef de l’hebdo.

C’est de l’apprentissage qui coûte cher, mais 300 000 $ pour partir un blogue collaboratif, avec une intro poche en flash, c’est un peu beaucoup en 2006… non?

curiosité.

Bon, je suis probablement le seul curieux a oser aller sur Toarino.com (après trois visites à Montréal, on finit par se demander pourquoi toutes les annonces parlent de ça!). Posez vous pas de questions, prenez pas le temps d’aller voir le site, c’est l’Ontario, juste l’Ontario.