J’étais heureux de lire le premier paragraphe du résumé des rencontres de l’ADISQ dans le Lien Multimédia:
[L’ADISQ] quitte l’angle de voir le numérique comme le pire qui pouvait nous arriver, mais aussi comme quelque chose qui peut apporter du meilleur.
Ça leur aura pris du temps à comprendre l’évidence. Depuis le numérique je n’ai jamais écoûté une aussi grande variété de musique, de toute provenance, et honnêtement, je n’en ai jamais acheté autant!
Le vrai problème avec le numérique et la perte de profits qui en découle pour l’industrie, c’est que ça met la diversité de la musique en jeu. Bien sûr qu’on peut laisser tout cela aller, mais on va finir par tous écouter la même chose.
Oups, le manque de vision revient au galop, finalement, ils n’ont rien compris…
Le retard du Québec dans la vente de musique sur plateforme numérique est palpable. Alors que 15% des ventes mondiales se font par le Web, 12% pour l’ensemble du Canada, les ventes numériques pour l’industrie du Québec frôlent les 1,6%. « Nous sommes entrés en contact avec la ministre de la culture, Christine St-Pierre, pour demander un investissement de fonds publics pour combler notre retard face au numérique », dit Solange Drouin.
Franchement! Pendant des années (et c’est visiblement pas fini!), vous avez dit des conneries sur les dangers du numérique, vous avez regardé le dangereux bateau passer (méchant iTunes, méchant iPod, etc.) et là , vous allez nous dire qu’on est en retard et que le gouvernement devrait vous aider à le ratrapper? Où étiez vous quand ça ne coûtait pratiquement rien de prendre une place dans ce marché du numérique??? Ce n’est ni aux fournisseurs Internet, ni aux gouvernements à payer pour votre manque de vision. Dommage que notre industrie culturelle soit représentée par un lobby si aveugle.