Du Web 2.0 Expo: notes du keynote de mardi.

De la conférence de Tim O’Reilly:

– la toujours pertinente citation de Alan Kay (ça c’est un conférencier que j’aimerais voir!): It’s easier to invent the future than to predict it.

– Henry Ford invented the weekend.

– Great innovation started by people having fun: So, where are the people having fun today? (Must find them!)

– Must build intelligence.

– On note dans toute l’expo un intérêt pour les senseurs et les données.

Web Squared (à lire.)

– Consuming goods is not sustainable, consuming ideas is.

Stein Law: « ï»¿If something cannot go on forever, it will stop. »

– iPhone as an individual, mobile, sensor.

– Foursquare matchmaking??? AssistedSerendipity.com

De la conférence de Esther Dyson:

– On VC: it’s my own money, so I don’t have to apologize.

Fitbit.com

De la conférence de Julia Grace:

Julia Grace (quelle belle énergie!)

– belle exploration (données exposées en 3D (sur une sphère physique de 7″).

De la conférence de John Gruber (ha! je l’aime beaucoup lui!):

– un peu déçu je m’attendais à plus qu’une défense d’Apple (belle présentation!).

De la prestation de autotunethenews:

– à voir (et entendre) les funérailles d’autotune en vidéo!

Et pour finir: The Liar Show. Avec des gens de This American Life et The Moth. Sympathique soirée.

Autres notes:

– Je veux ça pour toutes les conférences à venir au Québec: Xirrus XN16.


 

Du Web 2.0 Expo: Extreme Connectivity

Une présentation de pachube.com par Usman Haque, architecte et artiste. Fascinant.

(On veut ça à Québec: Sky Ear (avec la Fondation Daniel Langlois!))

Un patch panel pour des données ouvertes, publiques et générées par les utilisateurs. Vous avez un senseur à la maison (de n’importe quoi!), partagez les avec le monde. Vous voulez que vos lumières de maison clignotent en fonction de la température de ma maison? C’est fait pour ça. Imaginez…

Open data. Open format. Des outils pour faire le lien avec des cartes, des sms, twitter, des widgets, iPhone, etc. de toutes ces données. Observez, contrôlez, partagez.

(Rating: 5 sur 5)

 

 

Du Web 2.0 Expo: Reports of Media Death Vastly Exaggerated

Encore d’hier, conférence plutôt intéressante mais pas vraiment sur la mort des médias traditionnels.

David Steinberger, de Comixology, il me fait penser à Clément et à De Marque, mais dans un marché un peu plus simple, mais aux pratiques aussi bien définies (et parfois primitives). Pas mal, les mêmes défis.

En gros, Comixology se met au services des artisans « traditionnels » du marché des «comiques» en tentant d’offrir des services à tous (éditeurs, marchands, lecteurs, etc.). Beaucoup de respect de la tradition, beaucoup de respect des choses établies. Un amour certains pour le médias et les gens qui y oeuvrent. Appréciable.

Malheureusement, il n’a qu’effleuré les limites qu’il a dit atteindre actuellement: est-ce que la transformation du marché l’obligera, à un moment donné, à bypasser les marchands, les éditeurs? Se fera-t-il acheté par un des joueurs, aux détriments des autres? Est-ce une question de patience? Deviendra-t-il l’industrie? À long terme, je ne vois pas comment c’est supportable (dans son discours où il dit profiter à tout le monde!)

Du Web 2.0 Expo: Personal, Relevant, Connected: Designing Integrated Mobile Experiences for Apps and Web

Notes d’hier, toujours:

Conférence sur le design du Microsoft Windows Phone 7.

Albert Shum (claim to fame: concepteur de l’application Nike+), maintenant directeur du Mobile Design Team: très intéressant à entendre pour la philosophie (to make it personal, relevant and connected, in every aspect of the design) et son application. De la belle direction de ux.

Mais trop de design, c’est comme pas assez, et Microsoft a souvent ce réflexe. La designer Paula Guntaur (tiens, une diplomée de l’UQAM et de Dawson College!) a présenté le tout (à la limite du pitch de vente), plusieurs éléments intéressants, mais j’ai hâte de voir la réaction des gens dans le réel. Un peu trop lichée à mon goût. Il manque quelque chose, mais je ne saurais dire quoi.

En lisant «Usability is not everything» ce matin, j’ai comme fait un lien… 🙂

(Rating: 3 sur 5)

Du web 2.0 expo: HTML5 vs. Flash: Webocalypse Now?

Notes d’hier, encore:

Eric A. Meyer, Monsieur CSS, donne une conférence sur la Cold War entre Flash et HTML.

Comparaison de features… Conclusion simple: le HTML5 est (pour l’animation et certaines interactivités) encore loin du Flash (demo stage, étape obligée où tout le monde ne fait que des démos de balles qui rebondissent avec un fpm dans le bas). Mais il évolue plus rapidement, beaucoup plus rapidement.

Trois éléments clés dans cette évolution:

– les outils de développement (conviviaux?)

– l’intégration avec le hardware (caméra, micro, senseurs, etc.)

– le modèle transactionnel, le drm. (il doute que ça se fera du côté web.)

(Rating: 3 sur 5)

Du Web 2.0 Expo: Cure the Chaos: Hot to Coordinate Your Company’s Social Media Efforts

On est mercredi matin. On est à New York. Partageons des notes (blog style!). Cure the Chaos.

– Dommage que les firmes confient ce rôle aux gens de marketing, de relation publique, de ressources humaines ou d’informatique, ou à la stagiaire… (aucun de ceux là? tous, ensemble? That’s the question. Je pense que ça revient aux individus de représenter l’entreprise. Encadrement?)

– Brand protection (foundation). Record keeping. Procedure to claim.

– Contre exemple: Dunkin Donuts on Facebook.

– Community vs Brand Pages: be aware.

– Veille & Monitoring (on est dans les trucs simples et connus ici… un peu trop.)

– Avoid the urge to jump right in! Écoutez longtemps, attentivement.

– Document everything.

– Overarching the plan.

– Soft & Hard Goals. Analyzing, reporting, blablabla…

– Encore une fois, on parle des gens de TI qui contrôlent des trucs qu’ils ne devraient pas… (un jour faudra régler ça une fois pour toute!)

– Thinks about what’s next (Twitter wasn’t there three years ago…)

– Outpost strategy (1-3 places, not everywhere). DON’T START TALKING YET! (j’aime ça!)

– DON’T UNDERESTIMATE the ressources required to keep that going. (Free does not mean « no cost ». Stale is worst than none).

– In house / third party ? Pro / Cons. (See presentation.)

– company policy? to prevent? to put it on the table. to discuss.

– involve the legal team? industry regulation?

– Educate, explain (the risks, the goods), get the buy-in from everybody… (corporate politics).

– Listen, response, be proactive (déjà entendu tout ça…)

– Protocols? (isshhhh… j’ai toujours l’impression que les meilleurs ont juste l’instinct qu’il faut pour faire tout ça sans protocoles. Industrialisation du community management??). Structure 1.0 pour gérer le 2.0? (Je pose la question!)

– Tools for managing social media (Zzzzzz…) (je vais qualifier cette conférence de « traditionnelle ». Et le gars n’est même pas divertissant comme Michelle.)

– Instructionnal video on youtube, great success.

– Give tools to employee (standard description, tips, logo, etc.)

(Rating: 2,5 sur 5)

 

Du Web 2.0 Expo: Persuasive Design: Encouraging Your Users To Do What You Want Them To!

 

Notes d’hier. Persuasive Design, Andy Budd (on aime!).

Voir les slides! Inspirant, notamment pour les exemples et le conférencier. À revoir.

Liens: Design with Intent

Shopping List: Design with Intent Cards (free download)

Mental Notes.

(Rating: 5 sur 5)

D’encore plus de choses inédites (7, 8, 9, 10, 11, 12)

Le plaisir de prendre de longues vacances urbaines, c’est qu’au fil des jours la routine s’installe. Pas la routine plate, là! La routine plaisante qui donne l’impression d’habiter la ville, d’y reconnaître au jour le jour ses personnages (il y en a beaucoup ici!) et même de se donner le droit de retourner aux mêmes endroits. Ça vient avec le plaisir étrange de faire l’épicerie dans un Safeway énorme, rempli de personnages et d’une variété de produits très américaine (la variété c’est américain, l’organique, ça c’est californien).

Non, non, je n’ai pas fréquenté le Vapor Room, notre voisin sur la rue Haight, mais j’en ai fait l’analyse sociologique. Assez fascinant la diversité des gens qui ont une prescription médicinale pour du cannabis.

Musée, bouffe, musée, bouffe, musée. Ça va comme suit:

Contemporary Jewish Museum

Le Contemporary Jewish Museum est mon coup de coeur jusqu’à maintenant. Création architecturale de Daniel Libeskind (ce qui explique la ressemblance avec le Royal Ontario Museum de Toronto). Un relativement petit musée, mais superbe pour ces trois expositions: d’abord Maira Kalman, illustratrice, designer et conférencière à TED.

Mais surtout, deux superbes expositions sur la modernité religieuse juive:

Le projet 304 805, la calligraphie live d’une Torah, dans toute la tradition juive (la Thora doit toujours être reproduite à la main, selon des règles strictes et fascinantes), un exercice de style et de méditation brillamment exposé et mis en contexte (tentez d’y aller lorsque la soferet est présente, elle converse avec le public presque tous les jours, on l’a manquée).

Puis l’autre, sur les traditions juives réinventées par des artistes contemporains (voir la photo de ce jeu d’échec composé de kippa), faisant un superbe travail d’expliquer et de mettre en contexte la tradition et sa réinvention artistique. J’avoue être resté fasciné devant ce mélange d’ouverture et de respect envers des valeurs fondamentales. Je vous le recommande chaudement.

Haaa!!! Blue Bootle!

Blue Bootle Café (j'veux une machine comme ça!)

Blue Bottle Coffee. Si vous êtes moindrement un geek de café, vous aurez beaucoup de plaisir à fréquenter ces endroits Menu peu élaboré, un café c’est un café (c’est l’antithèse de Starbucks!), mais des approches un peu maladives dans la réalisation, avec le bar à siphon, et leur San Marco Lever machine. Celui de Mint Plaza (proche de la Cinquième) est mon préféré, pour le Cappucino et le New Orleans style iced coffee. Celui au dernier étage du SFMoMA aussi, pour ses pâtisseries artistiques (WOW!) et sa vaiselle de Heath Ceramics.

Michaël and Bubble and Véro and The Resident.

Je triche un peu, parce le SFMoMA, j’y suis déjà allé. Mais je n’avais pas vu l’exposition célébrant leur 75e anniversaire, belle rétrospective de leur collection et de l’évolution de l’art contemporain (amusant de voir les lettres de bêtises reçues par la directrice lors de l’acquisition de certaines oeuvres et ses réponses). Aussi l’exposition spectaculaire (physiquement!) de la collection Fisher (du nom des fondateurs de Gap), de Calder à Warhol. Tout ça plus l’excellent restaurant, le café et la boutique (on ne s’en tanne jamais!), naturellement.

Manger chez Gott’s Roadside dans le Ferry building. Je triche, parce que c’est loin d’être la première fois, mais ça portait pas le même nom (drôle d’histoire d’ailleurs!). Simple et rapide, toujours bon.

Expo TechnoCRAFT au Yerba Buena

Visiter le Yerba Buena Center for the arts pas parce que Steve Jobs va y être mercredi prochain, mais bien pour visiter l’exposition TechnoCRAFT, rassemblée (curated?) par Yves Behar. Qui est Yves Behar? C’est un designer connu pour les nombreuses créations de son studio fuseproject, dont l’OLPC. Le génie de cette exposition est de rassembler et de synthétiser quatre grands courants du Design in the Age of Individuality: Hackers, Modders, Fabbers & Tweakers. Du clavier de Art Lebedev (enfin je l’ai vu en vrai!), aux t-shirts de Threadless, aux hackers de meubles Ikéa, en passant par l’auto-conception de chaussures Puma ou de sacs Freitag.

Des choses inédites 2, 3, 4, 5 et 6…

Il semble qu’il y ait de la pression pour que j’écrive plus souvent! J’apprécie, mais je suis aussi en vacances, alors je ne me mets pas trop de pression (je laisse ça à mon entourage!), la paresse l’emporte facilement, j’avoue. Après quelques jours, les effets du décalage et de l’accélération touristique (vouloir tout voir ou revoir tout de suite) disparaissent tranquillement. San Francisco, c’est comme Paris, c’est bon pour l’inspiration et ça vient avec l’obligation de remplir des cahiers de notes (ou un iPhone) de nouvelles idées.

Bon, aujourd’hui, au moins cinq choses à partager que je n’avais jamais faites avant:

Il Canne Rosso (pas Carl, le resto!)

Manger: à l’incontournable Ferry Marketplace Building, au Il Cane Rosso (ça, ça veut dire le chien rouge). Petite salade aux concombres et au poulet roti avec un verre de rosé, et dire qu’on parle en mal du fast food américain. Avec vue sur le Bay Bridge. (Naturellement ça ne m’empêchera pas de retourner dans le coin pour le Slanted Door (classique apprécié depuis longtemps!) et la chocolaterie Recchiuti (ses poires aux chocolats, pour ma mère et ses caramels à la fleur de sel pour moi).

Wayne Thiebaud.

De Young.

Visiter: enfin, le De Young Museum, dans le Golden Gate Park, non pas pour les post-impressionnist masterpieces du Musée d’Orsay (la présente exposition, sold out), mais seulement pour l’architecture du bâtiment et la collection d’art moderne américain. Architecture, parce que Herzog + de Meuron, c’est pas n’importe qui, et que l’espace est vraiment impressionnant, par sa masse, sa simplicité complexe, sa tour d’observation et son recouvrement de cuivre percé. Art moderne américain, pour la variété des styles et des approches. On aime.

Uva Enoteca

Manger (encore) et bu: chez Uvo Enoteca. Triste d’avoir, comme voisin d’en face, un bar à vin italien avec une sélection de fromages et de charcuteries maisons à faire pleurer. Une ambiance chaleureuse et simple, vraiment un bel endroit. Oui, oui, vous allez dire qu’on fait un voyage de foodies. C’est vrai. Mais on marche beaucoup (!) et on (!) mange pour trois!

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Magasiner (toujours): dans Mission District, particulièrement sur Valencia, trois ou quatre découvertes éclectiques: le 826 Valencia pour son magasin de pirates, jambes de bois, yeux de vitre, cartes aux trésors, mais surtout prétexte à animer et financer ce merveilleux projets pédagogiques pour développer l’écriture et la créativité chez les 6 à 18 ans. On en rêverait pour Québec. Son voisin, le Paxton Gate pour adultes, magasin de curiosités animales et végétales. Et quelques coins de rues plus loin, le Paxton Gate version enfants, pour ses jouets de bois et ses trouvailles ludiques. Pour finir, l’autre côté de la rue, le Curiosity Shoppe, papiers, décorations et noeuds papillons (un peu plus et j’achetais des lunettes pour faire comme Félix).

Meilleur pain doré au monde (according to Véro B.) @ Oléa.

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Manger (oui, oui, je sais…): perdu dans Nob Hill, arrivés trop tôt au cinéma Lumière pour notre (excellent) film suédois sous-titré, Patrik Age 1.5, (j’aime d’amour tous les cinémas du groupe Landmark, du cinéma de répertoire comme je l’aime dans des salles comme il ne s’en fait plus!), une découverte culinaire, Olea. Comme ça, l’air de rien, sorti de nulle part. Beau brunch du dimanche.

Voilà, cinq nouvelles choses, on est donc à 6 et ça fait 5 jours qu’on est ici. J’ai de l’avance! Joie. Et pourtant, il reste tant à faire. Merci Gwyneth Paltrow et merci The Gardian.