De la réponse à «je ne sais pas».
He told me that he and his family were having lunch a few weeks back with another family — adults clustered at one end of the table, kids at the other. And at one point in the conversation, Gundotra’s friend asks a question that Gundotra doesn’t know the answer to. He says, « I don’t know, » which is when his four-year-old — previously indifferent to the adults’ conversation — chimes in: « Daddy, » she asks, « where’s your phone? »
« What happened was, she heard me tell my friend ‘I don’t know,' » Gundotra told me. « And when she hears me say, ‘I don’t know,’ she expects me to pick up my iPhone and get an answer. That’s the world a four-year-old is growing up in. »
– Via iPhone Central.
Du 7 jours et de La Semaine…
Éternelles questions, lundi matin dernier, sur ce qui permet la formation d’une communauté dans une organisation. Toujours cette vision technocentriste que la plateforme fera la communauté. C’est rarement le cas.
Pourquoi les gens viennent et reviennent sur Facebook? Pourquoi Digg et Slashdot fonctionnent? Pourquoi des tonnes d’organisations ont des forums, des intranets, des extranets, des blogues et des communautés qui sont amorphes et abandonnés? Parce que les concepteurs ont pensé «build them and they will come». Mais c’est le fait de ne les construire QUE technologiquement qui a fait l’échec.
Et là , on va blâmer le choix de plateforme, le choix des outils. On va dire que des forums, ça ne fonctionne pas, que des blogues, ça prend du temps, etc. et souvent qu’on s’est trompé d’outil.
Mais avouons-le donc une fois pour toutes, l’outil n’y est pas pour grand-chose. Bâtir une communauté, ça vient d’ailleurs, ça vient de l’intérêt que les gens ont à y revenir, de ce qu’ils y trouvent.
Alors, jouons le jeu, animons les communautés avec ce qui fonctionne, le potin, le social, le bitchage amical. Après ça, trouvons les outils. C’est ce qui fait le succès des communautés. Les passions et le potinage. C’est l’approche La Semaine et 7 jours, parce que le vrai social, c’est ça. Une fois que les gens sont dans la communauté, même pour ces raisons futiles, on pourra faire les choses sérieuses ensemble.
C’est la différence fondamentale avec la croisssance (trop) lente de Linked In et l’explosion rapide de Facebook.
De la perspective historique…
Je dois me faire vieux, parce qu’à écouter les discussions ambiantes je détecte un manque de culture historique 1.0. Suggestions de lectures classiques:
The Brand Called You, Tom Peters, 1997.
The Virtual Community, Rheingold, 1993.
The Well, a virtual community, 1985.
Et comme dirait Anaxagore de Clazomènes (et non Lavoisier!): « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Du néologisme…
Le seul moyen d’avoir vraiment du plaisir dans un Webcom (même en vidéoconférence! Merci Christian, Merci Laurent!) c’est soit de bitcher, soit de faire des néologismes. L’an dernier j’avais invité le très célèbre concept de « bisbille marketingâ„¢ » pour représenter les gens qui utilisent leur blogue pour créer la polémique et vendre leur service aux clients au coeur de la polémique.
Cette année, j’ai inventé le « template-speakerâ„¢ » ou le « conférencier-gabaritâ„¢ » pour ces conférenciers qui dupliquent à excès le même discours (et le même powerpoint) à travers le monde, sans évoluer. Comme McAfee, Anderson ou autre, qu’on a vu durant la dernière année.
Du lancement du iPhone 3G…
Apple peut elle se permettre de ne rien vendre pendant 1 mois? Et si le lancement était la semaine prochaine, question de voler le show à RIM et son Blackberry Bold qui, selon la rumeur, serait annoncé lundi? (C’est quand même une belle machine que ce Blackberry 9000, selon l’analyse en 4 volets du site Crackberry.com)
De lundi soir…
Il me semble évident que lundi, je serai au lancement de Lost Fingers, au Cercle. Et vous?
De la stratégie de l’an 2 du iPhone…
(ou CFD fait son John Gruber…)
Il y a des trucs intéressants à regarder concernant le lancement du iPhone 2.0 au début juin, le modèle d’affaires changera radicalement pour Apple et pour les fournisseurs de service, ça sera passionnant! (J’avoue être étrange: un de mes fantasmes est de mettre la main sur le contrat entre AT&T et Apple, juste pour admirer l’effort de compromis nécessaire pour en arriver là !)
Actuellement, le modèle est simple:
- une entente d’exclusivité avec un fournisseur par pays, très lucrative (un % des revenus mensuels)
- un téléphone barré à ce fournisseur
- une commercialisation via Apple et le fournisseur
- un service spécialisé: Visual VoiceMail, pour lequel le fournisseur doit avoir ajusté son système
- on ne sait pas si Apple a son mot à dire sur les forfaits offerts (ils sont différents selon le pays)
- on se doute qu’Apple a une entente qui l’empêche de faire (ou de laisser faire) du VoIP
- on se doute qu’Apple a signé une entente l’empêchant de vendre des téléphones débarrés
Or l’expérience de la première année a démontré:
- impossible de négocier des ententes dans les pays (Canada) où il n’y a qu’un seul fournisseur
- difficulté d’avoir une distribution mondiale (trop de fournisseurs, trop d’intervenants)
- impossible de se battre contre les « débarreurs » à court et à moyen terme
- difficile de justifier le principe du fournisseur unique là où les clients sont habitués à un marché libre (Europe)
- existence d’une vaste tendance au marché gris
- difficulté d’atteindre l’objectif de 10M d’iPhone
Donc:
- on abandonne les lucratives ententes de redevances
- je prédis ici que le nouveau iPhone ne sera pas en vente avant le 29 juin (ma fête) soupçonnant AT&T d’avoir une entente d’un an (sur un contrat de 5 ans) sur les téléphones « barrés » partout dans le monde
- on ne vend que des téléphones débarrés en version 3G partout dans le monde
- on garde et on développe des ententes de promotion et de vente avec des fournisseurs spécifiques
- on encourage le besoin en data en temps réel ou à grand débit, et donc l’utilisation des réseaux de cellulaire 3G
- on ne verra plus de forfait illimité 3G chez aucun fournisseur, mais les prix baisseront
- Apple rend l’achat d’applications si simple que tout le monde préfère distribuer par le système d’Apple (et faire un peu d’argent) plutôt que de passer par Installer.app
- Apple vise les marchés d’affaires et les applications spécifiques
- Apple entre dans son argent en atteignant rapidement son 10M d’iPhone vendu partout dans le monde et par les redevances sur la musique et les applications vendues
- Les fournisseurs tentent d’entrer dans leur argent en augmentant leur revenu moyen sur la bande passante
Apple adopte donc rapidement un modèle beaucoup plus proche de Nokia (sur l’ouverture et le multimédia) que de Blackberry (d’où ils puisent leur stratégie affaires quand même), tout en contrôlant eux même le système d’exploitation tel Palm et Blackberry, mais avec une culture de développement issue des communautés web et Mac (ce que ni Palm, ni RIM n’ont…).
Pendant ce temps RIM se collera un peu trop sur les fournisseurs et ses clients d’affaires. Nokia continuera de profiter de son leadership et de sa position mondiale. Palm crèvera. Google et Microsoft s’amuseront à contrôler le logiciel sans le matériel. Belle bataille à venir!
De Rogers et du iPhone, enfin…
Directement du fil de presse ce matin:
We’re thrilled to announce that we have a deal with Apple to bring the
iPhone to Canada later this year. We can’t tell you any more about it right now, but stay tuned.
Méchant communiqué de trois lignes! Au moins ça vient de la bouche de Ted Rogers lui-même.
Du petit ménage…
Juste un petit changement de thèmes et quelques mises à jour. De nouveaux trucs sous peu…