hauteur.

Écouté hier soir, comme tout bon politico-sportif québécois, À hauteur d’homme. Fasciné par le point de vue, charmé par l’action de coulisses. C’est une « sport extrême », j’en conviens, où même ceux qui rapportent l’information deviennent presque malgré eux des adversaires. Fascinant!

Et que dire de l’émission qui a suivi, où Hubert Bolduc (qui avait malheureusement troqué le noeud papillon pour une cravate) défendait son ex-patron calmement, où Luc Lavoie se donnait allègrement au paternalisme et au spin (y allant même d’une comparaison inutile avec Star Académie) et Jean-Claude Labreque savourait sa réussite.

Quelqu’un sait qu’est-ce qu’il fait maintenant ce Hubert?

12 réflexions sur « hauteur. »

  1. « …deviennent presque malgré eux des adversaires. »

    Pas malgré eux à mon avis, les journalistes qui jouent ce jeu ne sont pas impartiels. Ils sont allignés sur la politique de leur employeur. De croire que les questions venant d’un journaliste à l’emploi de Radio-Canada ne cherche pas à déstabilisé un canditat péquiste est un peu naif. On n’a qu’à prendre pour exemple ce qui arrivent à ceux qui ne roule pas avec la machine, on essaye de les écraser, je fait référence à Normand Lester et aux Le Livre noir du Canada anglais.

  2. De mon côté, j’ai bien aimé  » À hauteur d’homme ».

    Étant donné toute la controverse suscitée par ce documentaire, avant sa diffusion, je m’attendais à bien pire…

    À vrai dire, j’ai eu plus de la pitié et en même temps de la compassion envers ces hommes et ces femmes de politique. Loin de moi, de faire carrière dans cette arène de fauve, à essayer de détruire l’image ou les propos de ses adversaires…

    Au delà de tout cela, j’ai perçu l’humain…et ça peut « vendre » aussi l’image d’un politicien plus « humain » 😉

  3. La politique de Radio-Can a un peu changé ces derniers avec la politique du Patrimoine canadien, mais avant c’était une grande machine politique qui favorisait les péquistes.
    Je crois qu’à l’heure actuelle, la couverture politique est minutée pour s’assurer de donner un portrait plus juste de la réalité.

  4. J’ai rencontré Hubert Bolduc dans un party chez un ami samedi soir. Quand je lui ai demandé ce qu’il faisait, il s’est pris le derrière à deux mains!
    Ça doit faire drôle de tomber dans un rythme molo après une période aussi intense.

    Il a finalement dit qu’il s’est inscrit aux HEC pour faire un MBA.

  5. Attends un peu, est-ce Hubert Bolduc qui est allé au Collège Stanislas à Outremont ? Je l’ai vu la semaine dernière à des funérailles. Je ne savais pas qu’il était un personnage connu…

  6. En regardant le documentaire hier soir, à deux ou trois reprises j’ai cru être en train de regarder « Bunker, le cirque ». Sans blague! Hubert Bolduc aurait parfaitement bien cadré dans la télésérie (et je ne dis pas ça pour le critiquer, au contraire!). Quel univers de fou! Et les plus gros égos sont parmi les journalistes. Il y a plus de politique dans une salle de nouvelles et une boîte de production télé que dans tout le Parlement!

  7. J’ai toujours trouvé que le Hubert en question ressemblait au premier ministre de Bunker! Je crois que demain je vais arborer le noeud papillon en son honneur!

  8. J’ai de même été charmée par le travail de Hubert Bolduc. Au fait, je suis d’avis qu’il faisait plus « premier ministre » que Bernard Landry lui-même et ce, malgré tout le respect que je lui accorde. En effet, à maintes reprises, il lui a volé la vedette… Par ailleurs, je n’ai pas du tout aimé son noeud papillon. Toutefois, ceci n’enlève pas que j’aurais aussi apprécié le rencontrer un samedi soir…

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