dreamers.

En 1983, j’avais 12 ans. Mon cadeau de Noël fut un étrange petit jeu pour mon Apple II+, Ultima. Etrangement, comme une version post-moderne du train électrique, celui qui eu le plus de plaisir à y jouer fut mon père, me laissant souvent le rôle de cartographe officiel de nos explorations, de stratège d’arrière-garde lorsque nous n’avancions plus. Quelque temps plus tard au hasard de l’exporation du département informatique du La Baie des Galerie de la Capitale (à cette époque les grands magasins avaient des sections informatiques assez d’avant garde): Ultima II. Beaucoup de questionnement sur qui pouvait donc être ce Lord British, développeur de jeux si complexe et si passionnant. Puis il y eu des moments d’attente interminable pour Ultima III, dont les revues discutaient, mais dont personne ne semblait connaître l’existence dans les magasins de Québec (c’était avant que l’Internet nous permette d’être mieux informé que les vendeurs). Puis Ultima IV, puis Ultima V… Beaucoup de merveilleux souvenirs d’exploration, de complicité paternelle, de fantasmes technologiques (j’avais imaginé et je m’en souviens très clairement, une version multijoueur de cet univers) et de cet énorme terrain de jeu virtuel et fantastique.

Ils n’ont jamais sorti Ultima VI et plus pour le Apple II ou le Macintosh, mais je me souviens que nous nous amusions ferme à refaire les jeux, à optimiser notre parcours, à explorer les derniers recoins de l’Univers, à cataloguer les personnages rencontrés, et à imaginer de nouveaux scénarios, bien longtemps après la fin de la série. C’est, je l’avoue, la seule chose qui aurait pu nous convaincre d’acheter un PC…

J’étais donc surpris et heureux ce matin, de trouver ce nouveau livre relatant l’histoire de Lord British et de sa vision du jeux de rôle. Dungeons and Dreamers. Extraits ici.

3 réflexions sur « dreamers. »

  1. Je me souviens de ce monde, sérieusement il était immense, j’ai malheureusement plus connu les derniers ultima de la série et aussi Ultima Online.

    Je ne sais pas si tu es au courrant, mais il est possible de jouer à Ultima 7 sur MacOS X en utilisant Exult (http://exult.sourceforge.net).

    Ah! La nostalgie des bons vieux jeux.

  2. J’ai eu occasion de jouer à quelques jeux de cette merveilleuse série et je dois dire que la durée de vie de ces jeux était phénoménale, on pouvais recommencer plusieurs fois sans nécessairement avoir une partie identique à la précédente.

    Certains developeurs de jeux devrais s’en inspirer un peu plus…

  3. Ultima III et IV, le Apple II, c’était vraiment l’aube d’un nouveau monde! Ceux-ci ont permis de m’initier à l’ordinateur et d’acquérir certaines habilités et surtout une curiosité pour ce « média ».

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