De la guerre de flamme…

J’imagine qu’il faut avoir quelques années d’expérience dans les communautés virtuelles pour relativiser l’importance du drame terrrrrrrrible qui se joue présentement dans la blogosphère sur l’utilisation du YUL. Whhhoooo… Calmez vous. Relativisez. Allez relire Rheingold, plus ça change plus c’est pareil.

Mais si plus ça change, plus c’est pareil, ça veut également dire que la constante dans tout ça c’est qu’il y a des humains derrières tout ce qu’on lit et derrière tout ce qu’y s’écrit (merci Patrick de l’avoir écrit avant moi!). Le drame il est là. Et ça donne lieu à des attitudes impardonnables. Un peu de civisme, de respect et d’empathie n’ont jamais fait de tord à personne, un peu d’ouverture non plus. C’est beau le virtuel, mais ça pardonne encore moins le manque de finesse et de vernis que la réalité (quoi que!).

(l’utilisation du terme « drame terrrrrrible » c’est pour introduire une touche d’ironie (question de dédramatiser un peu ou d’insister sur l’énorrrrrme problème que l’utilisation du YUL constitue), rire de l’accent montréalais (provoquer un débat Montréal versus les régions, incluant l’ADQ et la trash radio) et axer mon intervention sur l’émotivité du drame (émotivité qui s’explique naturellement par le cycle menstruel féminin, ce qui me permettrait peut-être d’inclure ici une mention sur le Diva Cup). Je voulais juste être clair.)

Causes of flaming (according to Wikipedia via Wired):

There is no general agreement on the causes of flaming, although a recent study has led to somewhat conclusive evidence. Some common hypotheses are:

1. Egocentrism causes us to think we know a writer’s tone 90% of the time, although we only are correct about 56% of the time. This leads us to misinterpretation of the writer’s intended meaning, causing flame wars.

2. The lack of body language and voice inflection make it difficult to show emotions in a nuanced way, and the relative anonymity means that it is felt less dangerous to use heated language.

3. In forums and chats, there is usually no other way to express your opinion than by writing. Not writing can be interpreted as « giving up ». And opinions and ideas stated a long time ago can be forgotten, causing a need to repeat them. According to this view, a good system for Computer Supported Argument Visualisation (CSAV) might help to clarify the issues without repetition. Sometimes, however, there is a disagreement on so fundamental criteria, that it is not even possible to agree on a structure of the issues and arguments.

4. It is reasonable to consider that some forms of flaming can be attributed to deeper social or psychological weaknesses, probably from lack of exposure to a broader spectrum of disciplines that result in self-control issues.

3 réflexions sur « De la guerre de flamme… »

  1. Au temps pour moi, je viens de voir le blogue de Patrick.

    Comme tu le dis, une certaine expérience s’impose pour rester de marbre. Quelques centaines d’heures de jeu (pourne pas dire jours) multijoueur aident aussi !

Répondre à Gilles Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *