camping.

Je ne sais pas exactement pourquoi j’ai déjà pu penser que le camping n’était pas pour moi, mais une chose est certaine, c’est qu’il n’y a rien de mieux pour décrocher. Un site enchanteur (le Lac Castor), une température variable mais excellente, des amis tout aussi variés qu’intéressant et une N. prévoyante et organisée (ça cultive ma paresse!). Bon résumé de Ygreck. Peut-être aurons nous droit à celui de Max également.

Le paradis. (si on exclus les mouches noires, les moustiques, mes coups de soleil et les écureuils criminels!)

On y retourne en août pour Mes Aïeux! Ça promet.

livraison.

Comprenez vous ça vous que l’on doive encore passer une grande partie de la journé à la maison pour attendre une livraison, parce qu’ils sont pas capable de nous dire quand ils risquent de passer: « M’sieur, vous êtes le premier sur la liste, mais ils n’ont pas fini de remplir le camion… ».

(Mes talents d’ébénistes ne sont pas assez puissants pour s’attaquer aux meubles de patio…)

(Les saisons de Clodine, c’est très bon.)

(midi moins cinq, c’est fait. de retour à la programmation régulière!)

(Ricardo aussi c’est très bon.)

vraiment.

Oui, vraiment 34 ans. Si je ne l’ai pas déjà dit, je préfère les âges pairs. Je ne sais trop pourquoi. Une chose est certaine, enfin, ce n’est plus « l’âge du christ » (c’est fatigant à la fin ces références judéo-chrétiennes, comme si on allait mourrir dans l’année!).

Je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas ma meilleure année à vie. Ne reste qu’à y mettre les efforts et le focus. C’est ça des « conditions gagnantes »?

10 ans.

C’est étrange, mais je me souviens qu’il y a dix ans, je laissais un travail et une maîtrise en économique pour me « lancer en affaires ». Étrangement, contrairement à d’autres, je ne crois pas m’être défini principalement comme « associé dans une strartup » ou « jeune entrepreneur », ce n’était pas encore tendance. La fierté ne venait pas tellement du titre (j’ai après tout des cartes d’affaires de l’époque avec le titre « évangéliste »!) mais surtout du plaisir de faire quelque chose par nous même, de choisir nos priorités et nos façons de les concrétiser, de développer un marché qui n’existait même pas.

C’est qu’à vrai dire, je ne me suis jamais vraiment « lancé en affaires ». J’ai juste toujours été là au bon moment. Certains crieront au scandale (trop facile!), d’autres conclueront sans doute à mon génie (merci!)! Mais oui, simplement comme ça, toujours là au bon moment.

Là, lorsque Sylvain m’a demandé, au Shack, durant une tempête de neige de février, si je serais prêt à embarquer avec eux pour être leur spécialiste Internet.

Là, un dimanche matin, dans un 4 et demi de Sainte-Foy, lorsqu’il m’a montré le plan d’affaires, visiblement un peu trop ambitieux et sans assises solides.

Là, autour d’une table au Kriegoff, avec Hugo et l’étrange gang que Sylvain et Sébastien avaient ramassés (communément nommé le Regroupement Autonome de Programmeurs Analystes et de Concepteurs Électroniques).

Là durant les premiers mois, à apprendre, à tout absorber comme une éponge.

Là quand Rémy est arrivé, là quand Rémy est reparti. Là quand Hugo a pris le rôle de directeur de production en main. Là quand Sylvain a fondé Proksim, aujourd’hui Quazal. Là quand il m’a passé les commandes. Là quand on s’est installé dans St-Roch. Là quand on a créé l’Infobourg, là quand on a créé Septembre Média, là quand on s’est amusé avec Pssst, là quand on a créé Opossum.

Là dans les moins bons moments, là dans les meilleurs moments. Tellement de choses comprises, tellement encore de choses à parfaire, à développer.

Ici. Maintenant. 10 ans plus tard. Presque par accident, pour me rassurer et me faire croire que je suis vraiment paresseux et que tout ça s’est fait sans effort. Bien entouré. Mieux que jamais. Prêt à faire 10 autres années. Au moins. Heureux. Vraiment.