Un petit pas pour l’homme, par Stéphane Dompierre: Littérature néo-contemporaine, chroniques post-moderne du Plateau Mont-Royal. Si je prenais le temps d’écrire, ça ressemblerait probablement à ça, mais je serais déçu parce que je me trouverais beaucoup trop inspiré de l’approche de Douglas Coupland (Generation X), Nick Hornby (High Fidelity) et de Kevin Smith (Clerks) tout en manquant de la finesse de Stéphane Bourguignon.
Certe le personnage a la tête d’un gars dans la trentaine et tout le sarcasme et le cynisme qui vient avec. La liberté du célibataire et les contraintes qui l’accompagne, les pulsions sexuelles et les fréquentations que l’on regrette ou que l’on aurait souhaité. Un tantinet cliché, probablement parce que trop proche de la réalité. Un roman de génération. Je mentirais de vous dire que je n’ai pas aimé, bien que je pourrais vous faire croire que j’ai détesté, par jalousie de ne pas l’avoir écrit moi-même.