Avec photo.
Catégorie : aucune
De ce goût d’avoir du temps pour réfléchir et partager des choses intelligentes.
C’est comme l’entraînement ça, faudrait être plus motivé. Le goût est pourtant là !
Du lien (comme dans bridge)…
Voilà le texte que j’essaye d’écrire depuis une semaine sans jamais y parvenir. Merci Derek de l’avoir écrit pour moi: What I Hope Apple Unleashes Tomorow.
Un véritable pont entre le papier et l’écran. Sans artifice inutile comme le feuilletage. Juste un bon lecteur de document (statique, interactif ou multimédia) capable d’en faire plus parfois. Mais surtout un modèle d’affaires. Parce qu’au delà du gadget, Apple innove en créant des modèles d’affaires
De la iSlate et de ma mère…
Je raconte souvent que ma mère n’a pas l’Internet parce que ses amies l’ont eux et ne s’en servaient pas. Son ordinateur est un gros jeu de patience (pour les insomnies) et un album photo de temps en temps (c’est fiable un bon vieux iMac bleu). Toujours amusant de voir mon neveu me demander pourquoi le E bleu n’affiche jamais rien chez sa grand-mère, lui qui assume que l’ordinateur, c’est l’Internet.
Or, hier soir, c’est ma mère qui m’a parlé du livre électronique et m’a dit comment le iPhone c’était trop petit. Alors ça m’a semblé évident: le iSlate, c’est pas directement pour moi, c’est pour ma mère. Ni ordinateur, ni gadget téléphonique. Aussi simple et efficace que le livre, la revue, la télévision. Killer apps: le jeu de patience, le sudoku, le mot croisé.
Patience, 26 janvier.
De quelques tendances 2010…
1) Le concept de téléphone disparait tranquillement.
L’artificielle différence entre la voix et les données disparaîtra tout au long de l’année 2010. La largeur de bande et la performance des réseaux cellulaires permet de faire passer la voix comme un trafic de données prioritaires «en temps réel» au même titre que d’autres données. Bientôt, les opérateurs de cellulaire factureront tout en terme de données utilisées. Le numéro de téléphone deviendra un identifiant universel, s’il n’est pas remplacé par une adresse de courriel plus facile à retenir d’ici quelques années.
2) Tout devient IP et sans fil, et illusoirement sans frais.
Le Kindle est un exemple, certaines autos le sont déjà , les gps et les systèmes d’alarmes sont reliés par modem cellulaire. De plus en plus de gadgets incorporeront l’aspect communication cellulaire pour s’enrichir de nouvelles fonctions ou partager de nouvelles données. Pour ne pas décourager les gens, ce sont les vendeurs de gadget qui ramasseront la facture pour nous (ils n’oublieront pas de nous la refiler à même le prix du gadget). C’est l’inverse d’acheter un contrat chez Rogers et de recevoir un téléphone sans frais.
3) les câblodistributeurs auront de la difficulté à freiner la force du IP
Beau problème. Les câblos utilisent actuellement la majorité de leur immense bande passante pour envoyer 500 canaux numériques, alors que chaque foyer n’en écoute qu’un ou deux à la fois. Il y a un illogisme majeur ici. On sait qu’ils augmenteront leur bande passante au cours de l’année, au détriment de certains canaux. Peut-être penseront ils aussi à éliminer les canaux en double (HD / pas HD) ou des concepts dépassés comme Indigo. Tranquillement, la télévision distribuée comme on la connait aujourd’hui disparaîtra. Certaines rumeurs affirment déjà que la tablette Apple sera beaucoup plus un nouveau média en soit qu’un livre électronique (entre la télévision, la radio, la revue et le livre). Il y a là une généreuse place pour des câblodistributeurs allumés, qui se concentrent sur les données, plus que sur la télévision.
4) Les écrans se révoltent
On donne beaucoup de place à l’écran aujourd’hui. On y a même incorporé beaucoup de fonctions. L’ordinateur est maintenant à même l’écran. La télévision a toujours été à même l’écran. Le téléphone est devenu un écran. On s’entend tous pour dire que chaque taille d’écran à des caractéristiques propres, certains sont confortables pour l’interactivité de proximité, d’autres pour y être passif à visionner un film et d’autres pour consulter rapidement à la main. Ils sont tous connectés. Il me semble évident qu’ils deviendront tous à court ou moyen terme plus spécialisés (ou plus universellement intelligent?) et en interaction avec d’autres périphériques. Je rêve d’acheter un moniteur HD, ultra mince, de grande dimension, sans haut-parleur, sans décodeur, avec une seule et unique prise HDMI alimentée par mon système AV. J’espère qu’on verra ça en 2010.
Des Boomerangs, de l’innovation et de pourquoi on aime Internet…
En novembre 1995, les Éditions Infopresse ont lancé la toute première édition du Concours de communications interactives, devenu le concours Boomerang l’année suivante. À l’époque, notre but était de rapprocher deux mondes qui ne se connaissaient pas: celui du marketing traditionnel et celui des technologies interactives. – À propos des Boomerang
iXmédia est née officiellement en juillet 1995, après quelques mois d’existence silencieuse (les papiers parlent d’une incorporation en décembre 1994). J’ai donc eu le plaisir de toujours pouvoir participer à quelques soirées Boomerang, d’y soumettre des trucs, mais surtout de critiquer. De la critique que j’ai toujours souhaité constructive (oui! oui!), parfois cynique, mais qui reflète un profond désir de mettre en valeur le web auquel plusieurs de mes confrères et consoeurs croient fortement, le web comme outil révolutionnaire de communication, d’interaction citoyenne et de progression de notre société. Et la révolution ici, c’est beaucoup plus que des choses qui tournent dans votre écran.
Encore aujourd’hui, à vivre la soirée de jeudi, je me demande si, en 15 ans, les deux mondes se sont rapprochés. Mais je ne peux que constater qu’il y a du progrès. Je ne pensais juste pas avoir l’honneur d’en être le symbole (!) avec Buzzz.tv. Parce que oui, notre industrie a besoin de célébrer et mettre en valeur ses approches innovantes, et que les Boomerang sont la seule plateforme établie à ce niveau. Mais il y a encore du progrès à faire, parce que le web innovant n’est pas toujours aussi sexy que les gens de marketing le souhaiteraient et pas toujours aussi bien fait que les gens de technique le souhaiteraient.
Je voudrais bien vous expliquer toutes les subtilités du développement web, avec ou sans compromis, mais je résumerais ça autrement. Il faut juste comprendre pourquoi les équivalents québécois des Google, des Facebook, des Twitter, des Apple, des Amazon (à mon sens de véritables innovateurs web) n’auraient jamais pensé soumettre leurs réalisations aux prix Boomerang.
Bref, c’est avec joie que je constate qu’il y a de l’espoir, que «Lean is in» (merci Gabriel!), qu’un projet de trois «pages», réalisés en trois semaines, pour le plus exigeant client que je connaisse (nous-même!) a des chances de remporter LE Grand Prix Boomerang.
J’espère profondément que, l’an prochain, les Boomerang seront remplis de projets innovants reflétant l’intelligence web (merci Patrick!) québécoise (quelle soit sous forme de contenus, d’approches, de sites transactionnels, d’outils sociaux, d’applications mobiles, etc.). Et que tous pourront profiter de cette belle visibilité!
Du retour…
Ne jamais parler contre les Boomerangs, parce que, parfois, ça revient, en double! 🙂
(ça c’est un marqueur pour un futur billet sur les Boomerangs, l’innovation, et le pourquoi on aime ça l’Internet.)
De la première fois…
Petite soirée sympathique au TweetUp. Discussion avec Vanou, Dale et Etolale et d’autres. Cette impression de bien connaître ces gens de l’univers virtuel, et de les trouver attachants, profondément. Et cette discussion sur le « premier commentaire ». Parce que ça commence là (ou là !), parfois même très clairement sans qu’on le sache vraiment.
Nous vivons dans un univers fascinant! Et vous, il est où, votre commentaire fondateur?
Des contenus tablette…
Cette mythique tablette d’Apple va rapidement devenir la «planche de salut» (c’est un jeu de mot) de l’industrie des magazines. J’aime bien que, contrairement à d’autres (qui vont se contenter de faire chacun leur application iPhone propriétaires), certains pensent à comment le contenu s’adaptera interactivement à cet hypothétique nouveau médium.
Ce qu’il manque cependant, ce sont des outils pour démocratiser la publication et la mise en écran interactive (ça c’est la mise en page moderne). J’espère juste que des gens y pensent actuellement. Keynote me semble particulièrement intelligent face à ce défi. Keynote pourrait-il être le nouvel HyperCard?
De l’avenir de La Presse, d’abord…
Le débat est émotif et je trouve ça dommage, parce qu’on pourrait en profiter pour jaser des vraies affaires. Il est émotif parce qu’il implique de gros et fiers égos, des passionnés et des gens qui risquent de perdre leur job. Qui dit émotion dit souvent mélange des genres, je trouve que ça appauvri le débat cachant les points intéressants de tous les côtés.
D’abord la tristesse de ce remake de la chanson de Joe Dassin par les journalistes de La Presse, tristesse parce que l’on sent leur angoisse, mais aussi parce que les photos m’apparaissent hautement irréelles, signe d’un temps révolu. Une si grande salle de rédaction? Autant de ressources pour produire ça? Ça coûterait quoi faire 40 blogues de contenus intéressants? Même avec une version papier? C’est irréel. Dans un marché « vierge », ça ne coûterait jamais ça d’ouvrir un nouveau quotidien. Malheureusement, le marché n’est pas vierge, il étouffe.
Mais voir les journalistes si attachés à la forme traditionnelle, c’est ça qui est triste. Parce que c’est évident que le futur, ce sont des médias plus petits, plus flexibles, plus aptes à susciter l’attachement du public. Comme si on les regardait s’enfoncer dans le sable mouvant. Je ne sais trop si je dois naïvement me porter à leur secours ou leur dire, par solidarité, que je suis avec eux, sans y être. Et pourtant, j’ai tellement de respect pour leur travail qui me fascine. C’est ça que je trouve triste.
Il y a quelque chose de réjouissante dans RueFrontenac. Parce que le journaliste/entrepreneur, oui, tout à fait. Il ne manque que la structure de revenu. Il y a des pionniers, qui chacun à leur façon, souvent imparfaite, le soutiennent ce modèle (Branchez-vous reste un exemple dans ce domaine!). Faudrait y mettre de l’énergie. Y’a bien quelqu’un qui a inventé les petites annonces dans le journal papier?
De créer un débat entre « blogueurs » et « journalistes », ce n’est pas plus intéressant. Ils n’y a pas de différence entre les deux quant à moi, c’est attirer l’attention sur un faux problème. Et même s’il y avait une différence, ils ont trop de choses en commun pour débattre au lieu de construire. Encore de l’énergie gaspillée.
Bref, ce qui m’énerve et m’excite, c’est de voir des énergies se gaspiller en émotions et en débats, alors qu’il y aurait tellement de choses à faire et de talents disponibles pour réinventer le genre…
(prochains billets: Le nouveau Devoir, la taxe tv, et radio-canada…)
