quebec.

Conclusion d’une belle analyse de la sociologie de la Ville de Québec, gracieuseté du Soleil (ici, ici et ici) et du sociologue Michel Lemieux (on en parle ici et ici!):

« En fait, seule une nouvelle alliance entre les «boomers» et les X pourrait faire redécoller la région. Les projets des uns et des autres doivent être identifiés et partagés, pour devenir des projets communs. Comme cela s’est fait ailleurs ou en d’autres temps, les clivages naturels de génération et de statut social n’ont pas à être des fossés infranchissables et s’élargissant. Ici et là, les diagnostics en termes de projet sont faits. Il s’agit de rassembler… Mais qui ? Comment ? »

On semble identifier trois groupes: les Gras-Dur-Boomers, les Arthuriens et les Jeff. On ne parle pas, malheureusement, d’un autre catégorie, pour laquelle je n’ai pas de nom, mais à laquelle la plupart des gens que je connais appartiennnent. Cette génération qui n’en a rien à foutre des Jeff, des Arthuriens et des Gras-Dur-Boomers. Celle qui prend tranquillement sa place dans le milieu des affaires, dans les rouages du pouvoir, dans le milieu culturel, celle entre 25 et 40 ans, qui « agit » plutôt que « conteste », sans occuper l’espace médiatique ou même politique. Cette génération qui travaille fort à mettre en place des bases et qui trouvent parfois que les Boomers et les X gaspillent un peu trop leurs énergies en débats stériles. Cette même génération qui ne voit plus très bien la différence entre Madame Boucher et Monsieur Lallier, et leur reconnaisse tous deux des qualités de leaders et de développeurs urbains. Une génération qui ne trouve étrangement pas sa voix dans les médias, radio, journaux ou télévision. Mais une génération qui s’infiltre, anime la ville culturellement et économiquement. Une génération qui trouve que l’on donne trop de places aux Boomers et aux X, mais qui, pendant que les une et les autres se démoralisent mutuellement, avance sous les radars, ignorant, lorsque possible, le négativisme ambiant.

C’est le troisième Québec. Vous serez surpris.

enp.

Le brillant Jean-François Codère expose un truc intéressant pour le ENP 8300 HD, un Macintosh et le Firewire. Très intéressant.

Lire les commentaires pour en apprendre plus, notamment:

« Le format utilisé par le ENP-HD lors de la capture est .m2t (mpeg2 transport). Donc le fichier que vous verez une fois votre capture terminé sera xxxx.m2t, le seul logiciel sous Mac OS X qui permet de lire ce type de fichier est VLC.

Pour faire la conversion vers un autre type d’extention comme .mov, .mpg ou même .mp4 vous aurez besoin de MpegStreamClip (gratuit) et du codec Mpeg2 pour Quicktime (Cherchez sur les Torrents). Il existe aussi pour OS X un petit logiciel gratuit qui ce nomme iRecord mais il n’a pas été mis à jour depuis un petit bout de temps. Si vous choisisez cette solution, n’oubliez pas de choisir Scientific Atlanta dans les options. Ces deux applications sont disponible sur macupdate.com

Il faut aussi savoir que certaines chaines sont en Copy Once mais la grandes majoritées sont en Copy Freely donc sans aucune restriction au niveau de la capture. »

remerciements.

Au 4MOTION pour le retour sécuritaire de ce Noël finalement enneigé dans le Parc.

À la génératrice (oui, oui, j’ai réussi à la partir tout seul!) pour la demi-heure d’électricité au retour à la maison (on aura vécu que la dernière demi-heure de ce quatre heures de panne.)

Au père Noël pour les cadeaux.

illusion.

Dans toute la petite négociation pas très sérieuse (beaux spectacles!) autour du budget de la ville de Québec, y’a une petite nouvelle qui a attiré notre attention. Il semble qu’ils veulent dépenser 100 000$ pour réaliser une étude de faisabilité sur l’Internet sans fil gratuit à Québec. Je vois déjà ça, on paye 100 000$ un consultant de trois lettres pour se faire dire que ça va coûter plusieurs millions de $ et qu’il y a des problématiques de sécurité, des problématiques techniques et des problématiques économiques.

Voyons donc. Arrêter de gaspiller de l’argent en étude. Juste avec ce budget là, on peut soutenir l’implication des citoyens et des entreprises pour qu’ils fassent le nécessaire par et pour eux mêmes: la réaction de ZAP Québec.