impot.

J’avoue que ça pourra vous sembler amusant, mais j’imagine que ça ne surprendra pas les gens qui me connaissent bien. J’aime ça moi faire les impôts. Remplir les petites cases, écouter le rapport d’impôt me dire si mon gouvernement souhaite que je gagne plus ou moins d’argent, optimiser les calculs. Organiser les papiers, comprendre la logique, arriver à un résultat.

Mais mon côté architecte de l’information se demande aussi:
– si le gouvernement sait déjà tout le contenu des petites cases, pourquoi ne nous envoit-il pas un rapport d’impôt préliminaire? On pourrait simplement cocher quelques cases, ajouter quelques informations et signer le tout.
– pourquoi est-ce si peu convivial, tant dans la présentation que dans le processus? y a-t-il quelqu’un au ministère du revenu qui a songé à regarder le tout et mettre un ergonome là dessus?
– y a-t-il des exemples dans le monde de processus d’impôt simples et conviviaux?

Y’a quelques années, le ministre Séguin (oui, oui, encore lui!) avait eu la brillante idée de rendre plus simple et plus beau les rapports d’impôt provincial. J’ai l’étrange impression qu’avec le temps et les milliers de subtiles mesures fiscales qui se sont ajoutées, le tout n’est toujours pas plus facile aujourd’hui.

4 réflexions sur « impot. »

  1. Tiens, les français ont une réduction de 10 à 20 euros s’ils remplissent leur déclaration en ligne… Ici l’on doit payer 20 à 35$ à Intuit pour faire la même chose…

  2. Un léger cours de français s’impose.

    C’est une déclaration de revenus et non pas d’impôts. On paye les impôts sur le revenu déclaré. Les taxes, c’est soit la TPS, soit la TVQ ou encore les taxes municipales ou scolaires.

  3. En fait le gouvernement se sert de nous comme API en chair et en os pour attacher les ficelles ensemble.

    Les entreprisee privées sont (pour la majorité) complètement infomatisé. Le gouvernement aussi. Mais la communication (API) entre les systèmes ne marchent pas car les outputs (des compagnies) et les inputs(du gouvernement) sont en papier. C’est nous (ou notre comptable) qui passons les chiffres d’une banque de données à une autre.

    Tu parles d’une belle API : rien à programmer, pas de problèmes de version ou de compatibilité et en plus s’ils se trompent on facture les intérêts de retard. If it ain’t broken don’t fix it!

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