Des Boomerangs, de l’innovation et de pourquoi on aime Internet…

En novembre 1995, les Éditions Infopresse ont lancé la toute première édition du Concours de communications interactives, devenu le concours Boomerang l’année suivante. À l’époque, notre but était de rapprocher deux mondes qui ne se connaissaient pas: celui du marketing traditionnel et celui des technologies interactives. – À propos des Boomerang

iXmédia est née officiellement en juillet 1995, après quelques mois d’existence silencieuse (les papiers parlent d’une incorporation en décembre 1994). J’ai donc eu le plaisir de toujours pouvoir participer à quelques soirées Boomerang, d’y soumettre des trucs, mais surtout de critiquer. De la critique que j’ai toujours souhaité constructive (oui! oui!), parfois cynique, mais qui reflète un profond désir de mettre en valeur le web auquel plusieurs de mes confrères et consoeurs croient fortement, le web comme outil révolutionnaire de communication, d’interaction citoyenne et de progression de notre société. Et la révolution ici, c’est beaucoup plus que des choses qui tournent dans votre écran.

Encore aujourd’hui, à vivre la soirée de jeudi, je me demande si, en 15 ans, les deux mondes se sont rapprochés. Mais je ne peux que constater qu’il y a du progrès. Je ne pensais juste pas avoir l’honneur d’en être le symbole (!) avec Buzzz.tv. Parce que oui, notre industrie a besoin de célébrer et mettre en valeur ses approches innovantes, et que les Boomerang sont la seule plateforme établie à ce niveau. Mais il y a encore du progrès à faire, parce que le web innovant n’est pas toujours aussi sexy que les gens de marketing le souhaiteraient et pas toujours aussi bien fait que les gens de technique le souhaiteraient.

Je voudrais bien vous expliquer toutes les subtilités du développement web, avec ou sans compromis, mais je résumerais ça autrement. Il faut juste comprendre pourquoi les équivalents québécois des Google, des Facebook, des Twitter, des Apple, des Amazon (à mon sens de véritables innovateurs web) n’auraient jamais pensé soumettre leurs réalisations aux prix Boomerang.

Bref, c’est avec joie que je constate qu’il y a de l’espoir, que «Lean is in» (merci Gabriel!), qu’un projet de trois «pages», réalisés en trois semaines, pour le plus exigeant client que je connaisse (nous-même!) a des chances de remporter LE Grand Prix Boomerang.

J’espère profondément que, l’an prochain, les Boomerang seront remplis de projets innovants reflétant l’intelligence web (merci Patrick!) québécoise (quelle soit sous forme de contenus, d’approches, de sites transactionnels, d’outils sociaux, d’applications mobiles, etc.). Et que tous pourront profiter de cette belle visibilité!

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