De leur mort annoncée…

À les écouter, je trouve ça pathétique pour la survie de notre culture dans le monde numérique…

Tous les utilisateurs de disques durs, de clés USB, de CD-R, d’ordinateurs, de iPod sont des pirates que l’on devrait taxer? (oui oui, Richard une taxe, c’est un prélèvement public uniformisé sur des transactions!) Où sont vos chansons sur iTunes quand on veut les acheter? Où est votre dynamisme numérique? (vos 0 tounes ou 2 tounes sur MySpace?)

J’ai entendu Mme Morin expliquer à la radio que la redevance sur les cd vierge devraient être augmentées parce que la compression permettait aujourd’hui de mettre beaucoup plus de musique sur un même cd… Le sait-elle que d’ici trois ans, ça n’existera plus des cd-rom? Et Marie-Denise qui dit que le iPod ça n’apporte rien aux musiciens… c’est un peu (!) creux comme affirmation alors qu’un truc comme iTunes est une des rares choses qui permet encore aux gens de donner de l’argent aux artistes…

L’UDA et l’ADISQ ne devraient-il pas plutôt se battre pour que les oeuvres soient plus facilement disponibles aux acheteurs numériques? Ne devraient-ils pas plutôt se battre pour une refonte de l’industrie, moins d’intermédiaires, plus d’argent dans les poches des artistes eux-mêmes? Parce que présentement je donne plus de mon budget en culture à des artistes américains qu’à la culture québécoise, simplement parce que c’est plus simple. Il y a tellement d’opportunité internationale pour nos artistes, s’ils se donnent simplement la chance d’être là.

Mais c’est pas grave, continuez de vous fermer les yeux, le mur n’est pas loin, il est dur, je ne suis pas certain d’être content de savoir que vous courrez vite.

Update: Je viens d’entendre Jean-Robert Bisaillon (de la Sopref) dire que les positions de l’ADISQ et de l’UDA ne proviennent pas de concensus de l’industrie et qu’elles sont relativement futile, parce que le support physique n’a pas beaucoup d’avenir…

De l’outre confiance…

Overconfidence, par Malcolm Gladwell

This is what social scientists mean when they say that human overconfidence can be an adaptive trait. “In conflicts involving mutual assessment, an exaggerated assessment of the probability of winning increases the probability of winning,” Richard Wrangham, a biological anthropologist at Harvard, writes. “Selection therefore favors this form of overconfidence.” Winners know how to bluff. And who bluffs the best? The person who, instead of pretending to be stronger than he is, actually believes himself to be stronger than he is.

[…]because ability makes a difference in competitions of skill, we make the mistake of thinking that it must also make a difference in competitions of pure chance. Other studies have reached similar conclusions. As novices, we don’t trust our judgment. Then we have some success, and begin to feel a little surer of ourselves. Finally, we get to the top of our game and succumb to the trap of thinking that there’s nothing we can’t master. As we get older and more experienced, we overestimate the accuracy of our judgments, especially when the task before us is difficult and when we’re involved with something of great personal importance.

[…]

Of course, one reason that over-confidence is so difficult to eradicate from expert fields like finance is that, at least some of the time, it’s useful to be overconfident—or, more precisely, sometimes the only way to get out of the problems caused by overconfidence is to be even more overconfident.

De l’hélium.

L’avantage de la nouvelle voiture c’est quelques gadgets, dont la radio Sirius. Outre le fait de donner accès à une grande variété de stations musicales, ça donne surtout accès à NPR en tout temps. De la véritable radio. Cet après-midi, en célébration du 40e anniversaire de la marche sur la lune, une émission spéciale, et un extrait de l’émission Lost and Found Sound.

Extrait d’une conversation téléphonique fort amusante entre un aquanaute (ex-astronaute) et le Président des États-Unis.

Du communiqué de presse…

Pitié, amis du Lien Multimédia, cessez de faire des copier/coller de communiqués de presse risibles:

La SOCAN revampe son site Web et le dote de fonctions 2.0
La SOCAN (la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique) a relancé son site Web affichant une nouvelle apparence, une navigation fluide et de nouvelles fonctions multimédia. Le site repensé contient des fonctions améliorées qui devraient permettre à la SOCAN de mieux servir ses membres, ses clients et ses autres actionnaires importants, tout en continuant à offrir les mêmes services indispensables auxquels les utilisateurs du site ont appris à se fier.

Soupir, bof: De la musique en trame de fond? Une pathétique section Votre voix? Des nouvelles sans fils RSS? Aurais-je vu un frame (je ne le retrouve pas)? Une section interactive qui ne contient que des vidéos à regarder (full interactive ça: play!)? Une section « navigateurs recommandés »? Une section « soutien technique »? Bravo pour eux, s’ils ont l’illusion d’être 2.0, mais pitié Lien Multimédia, ne le encouragez pas! Il faut encourager les institutions à faire mieux et à ne pas se vanter de n’importe quoi…

Des nouveautés…

Ça sera assez simple, malgré l’imagination galopante des amateurs de rumeurs:

Nouveau iPhone: plus vite, plus de mémoire, meilleure caméra (peut-être une caméra frontale), magnétomètre, compatibilité avec le truc de Nike, rien de plus

Nouveau iPod Touch: personne n’en parle de lui, mais ça sera « presque » un iPhone, 3G en moins.

La magie sera dans les autres annonces des développeurs: côté logiciel et côté matériel. Attendons nous a: des applications sociales impliquant la proximité de d’autres téléphones (via le bluetooth), des applications impliquant la géolocalisation exacte dans l’espace du iPhone (réalité augmentée), des modules matériels connectés au iPhone (lecteur de carte de crédit bluetooth, lecteur de code barre, émetteur infrarouge connecté via bluetooth (avec logiciel de télécommande universelle), haut-parleurs compatibles avec le profil stéréo du bluetooth, etc.

Nouveau MacBook Air: Un peu plus performant, connexion 3G intégré, gps intégré, un peu plus petit si on est chanceux, juste pour jouer sur le terrain des netbooks.

Si on est chanceux, les autres MacBook auront le même traitement.

Snow Leopard: Livraison pour septembre, pas grand chose de nouveau sur ce que l’on sait déjà.

Du bixi et du bisbille marketingâ„¢.

Si vous étiez dans le marketing d’un truc comme le Bixi, vous auriez pensé aux réseaux sociaux comme moyen de promotion. Quitte même à les inventer.

Auriez-vous même été assez intelligent pour vous arranger pour que le commentateur le plus en vue de la «blogosphère» sortent le scoop «d’une arnaque» le jour même de l’arrivée des Bixis? Multipliant par 1000 la visibilité du produit par ce mécanisme si cher aux réseauteurs sociaux: le «bisbille marketing»™.

Patrick, vérifie donc tes sources, peut-être avaient-elles tout à gagner que tu « découvres » le pot-aux-roses et le publie aujourd’hui!

De Patrick Watson…

Tout à fait d’accord avec Burp, il y avait autant d’énergie dans la salle que sur scène! Et j’avais une tellement bonne place (merci JSB!) que j’étais juste à côté d’eux quand ils ont envahi la salle avec le dispositif musical étrange.

Vivement le Festival d’été!

Le disque est sublime, le show l’était tout aussi. Les trois étoiles: Beijing, Big Bird in a Small Cage et A Man Like You!

J’aurais aimé voir Katie Moore avec Patrick pour Big Bird in a Small Cage, mais bon, on peut pas tout avoir!

De la lecture…

Je ne sais pas trop pourquoi, mais je m’ennuie d’écrire ici, tout autant que je ne sais pas trop quoi partager! Débutons donc par mes lectures des dernières semaines (car, oui, j’ai repris un rythme de lecture intéressant ces derniers temps, ça faisait longtemps!)

The Appeal – John Grisham
Fouillez moi pourquoi, j’aime ça moi les Grisham, même si c’est toujours pareil. C’est habituellement une lecture d’avion, mais là, comme je n’avais pas d’avion à prendre, je l’ai ramassé à La Librairie Anglaise en même temps que Scaredy Squirrel at Night. J’avoue que c’est une combinaison étrange, mais John Grisham et Mélanie Watt ont en commun qu’on aime leur livre justement parce que c’est toujours pareil. Je dois être dans une phase conservatrice où j’ai besoin de repères connus. Bref, je l’ai aimé ce Grisham, bien qu’il puisse contribuer à une certaine paranoïa politico-capitaliste que j’espère (naïf que je suis) exagérée.

Scaredy Squirrel at Night – Melanie Watt
Quand la couverture du livre dit «Caution! Glow-in-the-dark smile may keep you wide awake.», on a pas le choix de vouloir l’acheter, surtout qu’après vérification, les dents de Scaredy sont vraiment brillantes dans le noir. Le statut d’écureuil culte de Frisson lui donne la chance d’avoir de nombreux fans partout dans le monde, pour qui la devise «This was NOT part of the plan!» symbolise l’impossibilité de tout planifier dans notre monde moderne. Excellent, surtout pour le polka-dot monster. Melanie Watt est une déesse montréalaise que l’on voit malheureusement trop peu dans les médias considérant son succès international.

Persepolis – Marjane Satrapi
Vous me direz que c’est facile comme lecture, mais pourtant, la bonne bande dessinée est tellement riche en détails et pourtant si apte à entretenir notre imagination. Bref, je n’avais pas vu le film, j’ai beaucoup aimé les livres, le dessin simple, l’histoire et l’évolution du personnage, surtout pour l’auto-portrait parfois amusé, parfois critique de l’auteur. Une réalité d’un quotidien si loin de nous qui pourtant soulève plein de question sur nos quotidiens. Faudra relire Burquette aussi.

Paul à Québec – Michel Rabagliati
Je vais laisser la place à Max, parce qu’il le fait mieux que moi. Je confierai uniquement que j’ai pleuré à partir de la page 105 jusqu’à la fin (le Ave Maria me fait ça peu importe la situation!).

Tarmac – Nicolas Dickner
Que dire! J’aime ces livres intelligents où les choses non dites sont les plus importantes. Ces choses qui permettent de faire des liens sans les imposer, tout en subtilité. Ce Tarmac a quelque chose de la littérature de Coupland, celle de notre génération et des ses petites apocalypses quotidiennes. Un roman pour le temps présent, pour ceux qui survivent aux apocalypses, voient au delà des dates de péremption. Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai mangé des ramens.