À les écouter, je trouve ça pathétique pour la survie de notre culture dans le monde numérique…
Tous les utilisateurs de disques durs, de clés USB, de CD-R, d’ordinateurs, de iPod sont des pirates que l’on devrait taxer? (oui oui, Richard une taxe, c’est un prélèvement public uniformisé sur des transactions!) Où sont vos chansons sur iTunes quand on veut les acheter? Où est votre dynamisme numérique? (vos 0 tounes ou 2 tounes sur MySpace?)
J’ai entendu Mme Morin expliquer à la radio que la redevance sur les cd vierge devraient être augmentées parce que la compression permettait aujourd’hui de mettre beaucoup plus de musique sur un même cd… Le sait-elle que d’ici trois ans, ça n’existera plus des cd-rom? Et Marie-Denise qui dit que le iPod ça n’apporte rien aux musiciens… c’est un peu (!) creux comme affirmation alors qu’un truc comme iTunes est une des rares choses qui permet encore aux gens de donner de l’argent aux artistes…
L’UDA et l’ADISQ ne devraient-il pas plutôt se battre pour que les oeuvres soient plus facilement disponibles aux acheteurs numériques? Ne devraient-ils pas plutôt se battre pour une refonte de l’industrie, moins d’intermédiaires, plus d’argent dans les poches des artistes eux-mêmes? Parce que présentement je donne plus de mon budget en culture à des artistes américains qu’à la culture québécoise, simplement parce que c’est plus simple. Il y a tellement d’opportunité internationale pour nos artistes, s’ils se donnent simplement la chance d’être là .
Mais c’est pas grave, continuez de vous fermer les yeux, le mur n’est pas loin, il est dur, je ne suis pas certain d’être content de savoir que vous courrez vite.
Update: Je viens d’entendre Jean-Robert Bisaillon (de la Sopref) dire que les positions de l’ADISQ et de l’UDA ne proviennent pas de concensus de l’industrie et qu’elles sont relativement futile, parce que le support physique n’a pas beaucoup d’avenir…