Du MacBook Air 15″ et du iPod Touch 10″…

Comment décrire des futurs produits par la négation:

Apple CFO Peter Oppenheimer on netbooks: « I see cramped keyboards, terrible software, junky hardware, very small screens. And just not a consumer experience and not something we would put the Mac brand on, quite frankly. It’s not a segment we’re interested in and we don’t believe customers are interested in. »

« A customer who wants to buy a small computer for e-mail or web browsing may want to buy an iPod touch or an iPhone. »

« If we find a way to deliver a product that makes an innovative contribution, » Apple may enter the space if a real market market materializes.

– via AppleInsider.

De la fin de semaine sans ski…

Drôle de semaine, qui fut pourtant précédée d’un fin de semaine fort reposante entre amis au Massif, à profiter du spa, des Colons de Catane, de la bouffe fromagée, du vin, d’un grand prix de f1 et de bonne compagnie. À la demande générale, nous avons pris des notes des remarques notables de ces trois jours, reproduitent ici pour fin de mémoire (et d’étonnement!).

« J’étais le seul gars autour de 15 filles. » – Seb
« Va falloir que tu m’expliques comment tu fais ça. » – Laurent

« C’était quand même 250 $ gratuits. » – Seb

« J’aimerais ça savoir comment ton cerveau fonctionne Seb. » – Charlotte

« Personne a des moutons! » – Caro

« Mon dieu! Sébastien se met tout nu! » – Caro

« On peut les manger à la vitesse de l’équerre. » – Seb

« La prochaine fois, je veux être blanc. » – Seb

« J’offre du blé et je n’ai ni l’un, ni l’autre. » – CFD

« Un, un, dans la forêt; toi et moi. » – J.-F.

« Oh! Ça glisse une glace! » – Charlotte

« Vaut mieux avoir les sourcils en boule, que les boules en sourcil. » – Laurent

« C’est pas la pluie, c’est qu’on voit rien. » C. Tortora

« Le pré-pré-déjeuner, question de ne pas s’auto-digérer. » – Seb

« Kuala Lumpur, Petite-Rivière-Saint-François : même combat! » – Val

« Y doit avoir 21 ans mouillé. » – Charlotte (en parlant de Jenson Button)

« Si tu déjeunes avec Button, tu vas avoir des Corn Pop difformes. » – Val (à propos de la forme des Corn Pop en Europe)

« De la classe avec un grand K? » – Charlotte
« Non, de la classe avec un gros Q! » – Laurent

« Moi, je le prendrais vapeur mon bacon. » – Laurent

« Il faudrait qu’Arthur l’Aventurier harponne Annie Brocoli. » – Val

« C.S., là où vous en avez besoin. » – Nouvelle carte d’affaire de Laurent

Du iPhone 3.0

Pensée magique:

– synchro via wifi / bonjour ou bluetooth (sans mobileme, pour iTunes aussi)
– partage d’événements ou de données du carnet d’adresses à proximité (entre iPhone, pour échanger des cartes d’affaires);
– partage d’événements ou de données du carnet d’adresses via courriel (envoyer à quelqu’un);
– support des .ics et des .vcard dans Safari (importation dans calendrier ou carnet d’adresses);
– possibilité d’utiliser les données du GPS directement dans Safari (qu’un site ordinaire puisse savoir où je suis);
– nouveau gestionnaire de programme plus convivial;
– partage de l’internet par bluetooth ou routage 3G <-> Wifi
– clavier via bluetooth
– écouteurs stéréo via bluetooth
– notification mieux intégrée pour tous les logiciels;
– trouver moyen de gérer les applications d’arrière plan (lorsque le téléphone sonne, la musique de Last.fm arrête…)
– soutien pour des résolutions différentes (iTablette!)

Du livre, de la forme et de la fonction…

(Au cousin, qui aime se sentir visé à chaque fois que je parle de livres… 😛 )

Ma fascination par rapport au Kindle (voir l’article précédent) est au niveau philosophique: comment les gadgets naissent et évoluent en fonction des pratiques traditionnelles du public visée et de la notion qu’ils cherchent à remplacer / faire évoluer.

Le Kindle c’est un Newton. Apple avait pensé qu’en misant sur la reconnaissance d’écriture, le public adopterait le Newton comme carnet / agenda / outil de mobilité. Comme si le réflexe d’écrire permettrait une transposition directe vers le nouveau gadget. Or aujourd’hui, il ne se vend plus beaucoup d’agenda, ni de carnet d’adresses, et c’est le gadget mobile qui a gagné avec sa taille, sa synchronisation et ses capacités de communication «multimédia». Pas le Newton. Mais peut-être Apple.

(information inutile: le 5 janvier 2010, après 17 ans, votre Newton MessagePad ne sera plus vraiment fonctionnel.)

Le Kindle et autre liseuse e-Ink, c’est pareil, avec les limitations qu’avaient la reconnaissance d’écriture par rapport au «paradigme» du livre: mauvais feuilletage, noir et blanc, rafraîchissement de l’écran lent. Bref, on tente d’émuler un objet existant pour faciliter un transfert, mais on est soit trop tôt pour la technologie, soit sur la mauvaise piste.

Ce qui est fascinant, c’est que les détracteurs se serviront de ces faiblesses pour discarter cette approche et se cantonner dans le traditionnel modèle, comme certain l’on fait pour le Newton et la reconnaissance d’écriture, le CD ou le DVD. C’est l’argument facile et confortant pour refuser le changement.

Les plus brillants auront compris quand à eux que ce n’est pas le Kindle l’enjeux ici, mais bien le modèle de distribution qu’Amazon a réellement réussi à asseoir ici. À ce titre, je pense qu’on ne se trompe pas en rendant disponible le plus de contenus possibles sous forme numérique, pour «être là» lorsque l’outil (à être inventé) sera apte à faire le travail comme il faut. C’est ce que tout le monde dit aux éditeurs. Etre là.

Sur le «comment», je pense qu’il faut mettre en place des bases très universelles pour voir venir. Pour le reste, il faut être à l’affût. C’est inévitable, mais le gadget qui triomphera ne sera pas «un» Kindle.

Aux distributeurs et aux libraires, je demande simplement de se poser la question: que vendez-vous? que distribuez-vous? des objets, des contenus, des mises en pages, des lieux, des rencontres, des réseaux, des passions? qu’elles informations avez-vous que les éditeurs n’ont pas? qu’avez-vous à vendre aux éditeurs d’aujourd’hui et de demain? Parce qu’il faut prendre le problème à l’envers parfois pour trouver des pistes de réinvention… «bottom up» qu’ils disent…

Même question aux lecteurs, qu’avez vous à échanger avec votre «libraire»? simplement de l’argent contre du papier? des conversations? des relations? des réseaux?

(On finit par s’habituer à l’approche Clément de l’interpellation! 🙂 )

Du Kindle 2…

AppleInsider est un site de rumeurs, mais leurs critiques sont souvent fort à propos. Justement le Kindle 2:

However, that perfect target market for the Kindle 2 is also largely already attached to the visceral experience of curling up with a physical book. This promises to prevent the Kindle 2 from becoming the « iPod of books » that Amazon hopes it will become.

When Apple pounced upon the emerging MP3 player market earlier this decade, it didn’t set out to fill the needs of audiophiles who sit in specially built rooms designed to ideally reproduce sound. Instead, Apple targeted a new class of music consumers: mobile, active people who casually listen to music in the background. Since then, the iPod has moved into audiobooks, pioneered podcasting, and adding gaming features. The latest iPod touch browses the web and handles push messaging and runs a variety of mobile software.

Kindle 2 does just the opposite however: it aims to replace how people have read books in the past, rather than guiding them to experience information in a new way. Its E Ink technology and form factor are all designed around replicating the ink on paper experience of a paperback, just as if Apple had attempted to introduce its iPod as a laser read, vinyl record player hooked up to a vacuum tube amp via gold plated connectors. That product would have only appealed to a limited niche, and likely would have offended a large chunk of that group. The Kindle 2 similarly only appeals to limited niche of hardcore readers, and can’t hope to please those who prefer paper.

De la culture canadienne et du CRTC…

C’est pourtant si simple:

Tous les efforts de protections/tarifications imaginables nécessitent de grandes énergies, produisent des injustices flagrantes, et on un effet inverse sur la promotion et la disponibilité de la culture en ligne. Ils sont toujours un gaspillage de ressources.

Tous les efforts de promotions et de diffusions sont soudainement, via Internet, multipliés au centuple dans leurs effets.

Donc, cessons d’investir nos énergies dans la fermeture et investissons la même énergie dans l’ouverture. L’objectif sera atteint beaucoup plus aisément.

Cessons également de croire qu’il y a des méthodes miraculeuses pour bloquer, protéger, ou limiter l’accès à vos contenus. Cessez de croire qu’un fournisseur peut vous fournir une technologie qui protège tout! Sur Internet, ça n’existe pas. Ceux qui veulent copier copierons de toute façon, sans trop d’efforts. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a un tas de gens qui veulent payer le juste prix et avoir accès à vos contenus aisément. C’est sur eux qu’il faut miser en étant plus présent et plus visible.