Il fallait bien que Cartier ferme la chose pour que les réactions se fassent entendre. Je dois avouer que je ne partage pas les constats qu’il fait en conclusion (voir Martin pour le communiqué complet). Particulièrement cette dernière:
« Alors, les générations montantes tenteront de refaire le monde en ignorant que d’autres avant eux avaient oeuvré dans ce sens. Ils recommenceront encore une fois à zéro. Il ne reste que la honte de partir sans laisser d’héritage à ces prochaines générations. »
L’insuccès de Constellation vient peut-être du fait que la réflexion est restée à un niveau hautement philosophique sans accroches aux réalités et au contexte des générations montantes. Savoir faire le pont entre les générations est une qualité essentielle pour «faire le monde». Quant à la « honte de partir sans laisser d’héritage », elle n’appartient qu’à l’incapacité de laisser le site et la réflexion en ligne pour que ces futures générations en bénéficient, cet absence de suite démontre peut-être une triste incompréhension du médium (tant de liens sur Google qui ne mèneront nulle part!).
La capacité d’accepter, pour une « ancienne génération », que le monde change et que les paradigmes (oui, oui, j’ai bien dit les paradigmes!) peuvent être différent chez la « nouvelle génération » est quand à moi tout aussi importante que l’inspiration et le respect que doit avoir la « nouvelle génération » pour les réflexions de ceux qui les ont précédés. Il faut savoir raconter ses histoires. C’était mon bout de réflexion.
Bref, ceci étant dit il reste une bonne partie de sa réflexion sur MichelCartier.com
(pas de commentaires sur la qualité ergonomique du site, personnellement, les sites qui viennent avec une légende pour expliquer la navigation, ça enlève un peu de crédibilité à la réflexion elle même…dommage.)
Ceci étant dit, depuis quelques temps, je me demande de quelle génération je suis et je me demande aussi si je dois vraiment me poser la question!