Des stratégies de placement…

ETF: « Exchange-traded funds (or ETFs) are open ended mutual funds that can be traded at any time throughout the course of the day. Typically, ETFs try to replicate a stock market index such as the S&P 500″ –wikipedia

Proshares UltraShort DJ30: « The UltraShort Dow30 ProShare seeks daily investment results, before fees and expenses, that correspond to twice (200%) the inverse (opposite) of the daily performance of the Dow Jones Industrial Average Index ».

De l’optimisation du courriel…

Vous me direz que c’est du travail, mais ça fait longtemps que je n’avais pas eu le temps d’optimiser certains outils, le principal étant le courriel, le second étant le bureau.

Donc, à faire ce matin:
backup complet
– effacer tout ce qui n’a pas de petits drapeaux, n’est pas dans les 60 derniers jours ou n’est pas archivé ailleurs.
Рfaire le m̩nage de tous les filtres, dossiers.
– se désabonner des listes qu’on ne lit plus.
– configurer correctement MailTags.
Рcr̩er des bǫtes individuelles.
accélérer le tout.

De la nouvelle identité.

(AVERTISSEMENT: ce texte peut contenir le mot «paradigme».)

J’ai le plaisir d’être entouré de gens qui s’intéressent à la diffusion, à l’apprentissage, à l’échange, au développement et à l’interactivité à l’ère de l’information. Fascinant de les voir débattre des vertus et des pièges de cette ère nouvelle. Il y a dix ans ces gens étaient en marge, aujourd’hui ils sont au centre des débats, ils l’animent. Il y a dix ans, ils prêchaient dans le désert auprès d’un public qui n’y comprenait pas grand chose, aujourd’hui ce sont les sages. Pour rendre honneur à ces gens, je pense qu’on doit également se demander où sont les sages de 2017, aujourd’hui, ceux que l’on entend pas, ne comprend pas nécessairement encore, parce qu’ils sont déjà rendu plus loin, dans un nouveau paradigme. Ceux qui comme nous n’était pas «compris» il y a dix ans.

Je suis de la génération Google (je n’oserai pas dire de la génération Alta Vista). Lorsque j’engage des gens, lorsque je travaille avec des clients, lorsque je sors socialement, je google, c’est plus fort que moi, c’est naturel. Je google pour identifier les gens, pour savoir qui ils sont, ce qu’ils pensent, les projets auxquels ils sont associés, ce que j’ai en commun avec eux, comment ils travaillent, festoient, animent leur communauté. Je me méfie maintenant des gens que je ne trouve pas, des invisibles. Particulièrement des gens qui me disent avoir fait de grandes choses et dont on ne trouve pas de traces sur la toile. Je pardonne bien des choses aux gens que je google, je sais qu’on retrouve n’importe quoi dans Internet. Je sais aussi que, dans bien des cas, je peux apprendre bien plus que de consulter leur CV ou leur identité préfabriqué par le marketing. À force de procéder comme ça, on finit par lire entre les lignes, à comprendre bien des choses, à «connaître» les gens. On sait aussi que ce n’est pas ça connaître les gens, on connaît les limites du médium. Un CV? Rien d’intéressant. Un blogue personnel avec des archives de trois ans… ça parle pas mal plus, même si c’est personnel. Mais implicitement, il faut savoir décortiquer, poser les questions, relativiser, tout autant qu’il faut savoir lire le CV. C’est, bien humblement, une de mes principales qualités de gestionnaire: lire entre les lignes.

C’est un jeu qui se joue à deux cependant, il faut savoir gérer cette nouvelle identité, une compétence qui se développe au quotidien, dans de nouveaux laboratoires, la génération Google sait comment gérer ça avec les sites personnels, les blogues, etc. Puis est arrivé la génération FaceBook, là où l’identité n’est plus définie uniquement par des «fragments indexés», mais par un système cartésien de « définition » de relations interpersonnelles.

Je doute encore être réellement de la génération Facebook (une génération un peu plus sérieuse que la génération MySpace, que j’ai sauté totalement, et plus détendue que la génération LinkedIn dans laquelle je n’ai jamais embarqué vraiment). Pas que je ne trouve pas ça intéressant, pas que je n’y participe pas, seulement que la vague est énorme, que le tsunami est épeurant (comme il est fascinant!), que les conséquences ne sont pas toutes connues.

Mais il ne faut pas exagérer non plus, Facebook, c’est un laboratoire incontournable, probablement le meilleur bain pour former cette nouvelle génération, les sages qui dans 10 ans sauront, d’une part lire la vérité à travers les identités numériques et d’autres parts, les gens qui tailleront leur identité numérique à leur goût en fonction de leurs besoins et de leurs ambitions.

Quand à moi, les sages de 2017, ce sont les jeunes avec leurs photos de brosses de bal de finissants, leur photos habillés en orange, leur statut « is complicated » ou leur relation « we hooked up », ceux qui se feront renvoyer de l’école pour avoir écrit des bêtises sur leur professeur (cherchez un peu, je pense qu’on pourrait vider les écoles rapidement!). Savoir qui a couché avec qui (au propre et au figuré) c’est important dans la vie (on le comprend souvent trop tard!). Les réseaux sociaux ça force un peu à la transparence. Peut-être que le monde s’en portera mieux.

Mais les véritables sages, ce seront aussi les jeunes capables d’analyser en profondeur des réseaux, des connexions invisibles, des compétences, des équipes de travail, des relations interpersonnelles et de travailler différemment. Ça sera fascinant.

N’y voyez pas ici une défense aveugle de FaceBook, parce que, certes, il y a un danger de confier ce «contrat social» à une «entreprise». Et qu’au rythme où les choses changent, y’aura peut-être un autre site «à la mode» dans deux ans (comme on écrira d’ici la fin de l’année sur « Rise and fall of Twitter »). Les coûts à l’entrée sont faibles sur Internet, ça laisse bien de la place à de nouvelles idées, à de nouvelles révolutions.

J’avoue que sur ces questions, je reste un techno-optmiste, avec une forte croyance en la force de l’équilibre et de l’humain dans tout ça. Donc, «FaceBook non merci» peut-être (on croirait un titre du Journal de Québec, parce qu’honnêtement le texte ne dit pas ce que le titre dit), mais surtout «FaceBook, comprendre et apprendre». Parce que c’est tout de même fondamental à l’ère de l’information.

J’ai toujours trouvé affreusement amusant les entreprises qui de nos jours tentent de limiter l’utilisation d’Internet, au lieu de sensibiliser leur personnel à la rigueur et à la productivité propre à leur travail. Tout comme ces écoles qui limitent l’utilisation sans expliquer, simplement parce que des pédagogues ne savent pas profiter de la merveilleuse opportunité pédagogique que celà représente, ou que des technologues préfèrent la censure facile à la censure explicative. À ce titre, écarter FaceBook et les réseaux sociaux de l’éducation de nos enfants seraient, à mon humble avis, une grave erreur. Les citoyens et les sages de la prochaine génération ont besoin de ces leçons, plus que jamais, quitte à être laissés à leur propre apprentissage (faute de guides compétents!)!

Mais bon, je sais, je suis un optimiste.

De la connaissance de ses amis…

…en deux mois de FaceBook, j’aurai appris (presqu’avant tout le monde!):

– le nouveau statut de célibataire d’un ami;
– le passage de la cigogne chez une autre amie;
– retrouver le gars qui m’a plaqué contre une case au secondaire (mon coude ayant heurté un cadenas, j’avais perdu connaissance!);
– et cet après-midi, la fin simultanée et suspecte du statut de « single » de deux autres amis.

Avec l’expérience, on finit par lire entre les lignes! Pis y diront que ça sert à rien FaceBook.

Du calcul mental féminin…

CFD: Allo? Tu faisais quoi?
N.: J’suis allé magasiner des pantalons de sports?
CFD: Ha oui? (sur un ton sentant le désastre financier…)
N.: Oui, oui, j’ai fait une super aubaine!
CFD: Cool!
N.: Y’avait une paire à 15$ et une paire à 40$, j’ai choisi ceux à 15$…
CFD: Bravo!
N.: Ça veut dire qu’il me reste un budget de 35$ pour autre chose!
CFD: Hum? un budget?
N.: Oups, 25$, mais pour autre chose…
CFD: *soupir*